Entrée des classes pour les futurs de demain et adieu aux budgétivores de la république d’Haïti.

Des parlementaires improductifs convoqués en assemblée nationale au bicentenaire de Port au Prince, ce lundi 09 septembre 2019. Quel bilan? Combien de textes de lois qui ont été adoptés ? Le Parlement a-t-il joué son rôle de contrôler et de légiférer ?  

Par Quetony SAINT-VIL

LE MIROIR INFO, Montréal, le lundi 09 septembre 2019

Ce 9 septembre 2019 a marqué deux événements majeurs en Haïti. Deux dates qui se coïncident. La rentrée scolaire et la dernière session de la 50ème législature haïtienne.

Les premiers (les élèves)  représentent le futur du pays et les derniers (les parlementaires) représentent les fossoyeurs qui ont contribué à foncer le clou/ le pays dans le sous-développement. Ces hommes à costumes s’infiltrent pour la plupart dans des activités louches telles que le kidnapping, la corruption et la contrebande.

Des parlementaires qui établissaient leur quartier général dans les ministères et au palais National pour quémander au lieu de se rendre au siège du parlement au bicentenaire pour réaliser le travail de « légiférer et de contrôler » pour lequel ils ont été mandatés.

Si au moins chaque parlementaire avait produit un texte de loi par année, nous aurions eu 148 textes de lois par année soit 592 nouvelles lois y compris des amendements pour les quatre dernières années.
Un bilan maigre et improductif pour des parlementaires qui s’enrichissent des ressources tirées dans la mamelle de la vache qui se nourrit des recettes fiscales et des taxes perçues  sur les transferts d’argent des haïtiens qui vivent à l’extérieur d’Haïti.