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Poursuivi en Bolivie pour « sédition et terrorisme », l’ancien président Evo Morales a quitté le pouvoir le 10 novembre 2019 et fui vers le Mexique avant de trouver refuge en Argentine.
La Paz, https://www.lemiroirinfo.ca, Mardi 04 Février 2020
Ne pouvant pas être candidat pour un 4ème mandat aux prochaines élections prévues pour le 3 mai, Evo Morales se porte candidat au Sénat pour la région de Cochabamba dans le Sud du pays où le tribunal suprême électoral a déjà officialisé sa participation.
Âgé de 60 ans, le candidat au Sénat du Parti du Mouvement vers le socialisme (MAS) qui a déjà goûté aux privilèges du pouvoir semble vouloir mettre tout son poids dans la balance pour avoir le pouvoir.
Les boliviens vont choisir 1 président, 36 sénateurs et 120 députés. Un éventuel second tour est fixé au 14 juin a indiqué Salvador Romero, porte-parole du tribunal électoral avant de donner le coup d’envoi de la campagne électorale.
Parallèlement, c’est l’ancien ministre de l’Économie et dauphin d’Evo Morales, Luis Arce, qui a été désigné par le MAS comme candidat à la présidence. Les sondages lui donnent une avance de 26% des intentions de vote à Luis Arce, suivi par l’ex-président centriste Carlos Mesa et par le dirigeant régional de droite Luis Fernando Camacho (17%), fer de lance du mouvement de protestation qui a provoqué la chute d’Evo Morales.
La présidente par intérim, dont la candidature a été vivement critiquée lors de la réunion de samedi, recueille 12%.