Une quarantaine d’adolescentes sont tombées enceintes pendant le confinement. Ces fillettes sont toutes des élèves de Collège La Prophétie de Baumont à Jérémie.

Cette situation donne froid dans le dos et devrait provoquer un gêne généralisé à l’idée seulement d’en parler se plaint le coordonnateur initiative départementale contre la traite et trafic des enfants à Jérémie, Gérald Guillaume. Ces 43 écolières âgées de 13 à 17 ans seraient enceintes pour des professeurs, directeurs d’écoles, policiers, hommes politiques et religieux et des personnes qui exercent une autorité sur ces enfants regrette Gérald Guillaume.

La justice ne peut pas sévir contre ces présumés violeurs pour ces crimes à cause de la connivence et collusions pécuniaires entachées de corruption.

Parallèlement, le policier Angelot Verrier, originaire de Latibolière à Jérémie a été assassiné le 6 octobre dernier à Fontamara 43, par des bandits armés est sur le point de passer inaperçu. Le cousin de la victime, Casseus Roberlin, exige justice pour la famille du défunt qui faisait partie de la 2ème promotion de la police nationale et responsable des opérations au commissariat Oméga dans la commune de Carrefour.

Nippes/Insécurité : Environ 5 présumés bandits tués par la police

Cinq présumés bandits armés à Fond-des-Nègres, commune du département des Nippes, ont été stoppés par la police nationale d’Haïti. Ces présumés bandits ont été abattus par des agents de la Pnh, lors d’une nouvelle opération menée dans la nuit du vendredi au samedi 17 octobre 2020, dans la localité dénommée « Divergé », à Fond-des-Nègres. Ils sont accusés d’être des membres actifs d’un groupe armé opérant dans la zone de « Lièvre », 3ème section communale de Petit Trou-de-Nippes qui tentaient de fuir leur fief.

Quatre autres membres du même gang ont été tués par la police en début de semaine. De plus, six armes à feu et deux véhicules qui étaient en leur possession ont été confisqués par la police.

Sud’Est-Jacmel: Des organisations de défenses des droits humains fustigent le comportement passif des autorités face au phénomène de l’insécurité

Colin Rameau et Jean Jeudi montent au créneau contre, disent-ils, les autorités au plus haut niveau de l’état qui ne donnent pas le ton face au phénomène de l’insécurité qui produit le gangstérisme, le kidnapping, la guerre des territoires et l’assistanat ciblé.

Le responsable de la société Macaya, Jean Jeudi s’est dit attristé et indigné devant la saisie hebdomadaire des armes et munitions dans les ports de Saint-Marc, de Cap-Haïtien, de Miragoâne et de Port-au-Prince et aucun procès n’est réalisé pour connaître les filières et mains cachées qui alimentent ce secteur. Face à ce triste constat, Colin Rameau appelle la justice à prendre ses responsabilités.

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Aux Cayes: plusieurs cambistes ont marché contre le circulaire 114-2

Des dizaines de cambistes ont été jeudi dernier dans les rues des Cayes pour manifester contre le circulaire 114-2 de la banque de la république d’Haïti (BRH) qui fait injonction depuis le premier octobre aux maisons de transfert de négocier en monnaie locale tous les transferts effectués de l’étranger vers Haïti et de payer en dollar si et seulement si le transfert est déposé sur un compte en banque.

Les cambistes qui étaient très remontés se sont exprimés avec des propos peu reluisants envers le gouvernement et promettent de rester dans la rue jusqu’au retrait du circulaire 114-2.

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Limonade se lève pour réclamer étudiants  de l’UEH dans le Nord réclament Justice pour Grégory Saint_Hilaire

Ils étaient très nombreux les étudiants du campus universitaire Henri Christophe de l’Université d’État d’Haïti à Limonade, à bloquer tôt jeudi matin la route nationale #6 pour réclamer justice en faveur de l’étudiant Grégory Saint-Hilaire assassiné par balles dans l’enceinte même de l’École Normale Supérieure à Port-au-Prince. Depuis lors, les étudiants ont mis en cause la garde présidentielle (USGPN) dans ce crime jugé de trop. 

Barricades de pneus enflammés et objets encombrants ont été plantés comme décor paralysant ainsi la circulation et tout mouvement va-et-vient. C’est aberrant de demander au pouvoir de Jovenel Moïse et Joseph Jouthe d’éclaircir un meurtre dont il est encore l’auteur, déclare un étudiant qui semble jouer le rôle de leader de ce mouvement.

Le palais de justice des Gonaïves a été la cible d’une attaque armée mardi dernier

En signe de solidarité avec l’ancien sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue que des inconnus armés ont criblé de balles son chef de sécurité et blessé grièvement le gardien du local de son parti politique à Delmas 64, des gens qui se réclament proches de Youri ont échangé de tirs avec la police dans les parages du Parquet du tribunal civil des Gonaïves mardi dernier.

Cette échauffourée a créé une scène de panique au tribunal au moment où se tenait une audience correctionnelle, contraignant les juges à mettre sous la table. Un des véhicules d’un avocat du barreau de la ville, garé devant les locaux du tribunal a essuyé plusieurs tirs. Pourtant, cette attaque n’a pas affecté le déroulement des examens des candidats de la 9ème année fondamentale.

Des funérailles émouvantes pour Etienne Moïse, le père du président de la République, Jovenel Moïse, à Cap-Haïtien, vendredi.

Ces obsèques se sont déroulées dans les jardins de la résidence privée du défunt, sur l’habitation LIKES, dans la commune du Cap-Haïtien, en présence des officiels du gouvernement, des diplomates étrangers, du haut commandement de la pnh et des élus locaux.  Dans un tweet publié en marge de la cérémonie, Jovenel Moïse a remercié tous ceux et celles qui lui ont manifesté leur sympathie en ce moment de deuil.

« Je remercie toutes celles et tous ceux, d’ici et d’ailleurs, qui m’ont témoigné de leur bienveillante solidarité à l’occasion du décès de mon bien-aimé père Étienne Moïse. Ma famille et moi vous en sommes très reconnaissants », peut on lire dans ce tweet du président Moïse. Pour rappel: Étienne Moïse est décédé le dimanche 4 octobre dernier des suites d’un malaise, à l’age de 98 ans.

Les membres de l’opposition dans le Nord ont gagné les rues de la deuxième ville du pays, samedi, à l’occasion du 214e anniversaire de la Mort du père de la nation, Jean Jacques Dessalines. Par ces mobilisations, les manifestants ont voulu exiger le départ du président jovenel Moïse au pouvoir.  Parmi les figures de l’opposition présentes, Moïse Jean-Charles, était comme promis, dans les rues. Sur tout le parcours, les manifestants ont lancé des propos  hostiles au pouvoir en place et le chef de l’État.

La rédaction