Le rythme en fonction duquel s’articule le monde est ostensiblement célère et débalancé. À ce stade, un alliage attributif de rhétorique et d’espoir illusoire ne consisterait qu’à mettre en scène les mêmes séquences rébarbatives. 

En effet, la susdite idée est devenue un fait probant. Du coup, aucun montage comme subterfuge n’y saurait être cadré.

Dans un contexte d’exhibition, la plupart du temps éclipsée d’absence d’élégance, d’humilité, l’envie de tout justifier – même l’injustifiable – fait brandir la cruauté sur toute la ligne.   

Les bourreaux, par exemple, s’accusent entre eux et piétinent les faibles; ces derniers, à leur tour, refusent de définir leur centre de gravité et s’autodétruisent. 

D’énième personnes prétendent être sauveurs de l’humanité, donneurs de leçons majoritairement bidons empêchant les autres d’éclore.

De surcroît, une telle démarche est aiguisée par l’ère technologique, tout est donc pratiquement confondu. 

La démesure due à une préméditation, relayée par un mauvais usage des réseaux sociaux, provoque, notamment chez les migrants numériques, l’incompréhension, l’insulte réciproque, la fanfaronnade voire le rajeunissement de l’immoralité. 

Ainsi, les agissements irréfléchis arrangent les nantis voulant maintenir les soi-disant plus faibles sur une pente glissante afin d’assouvir leur soif de domination, d’égo, avec des réflexes boiteux.

Sur l’enseigne lumineuse géante de ce monde, la réussite de quelqu’un, en guise d’être pour autrui une source d’inspiration, devient une facette qui tend à les diminuer. Tout comme, s’inspirer de l’autre, est aujourd’hui assimilable à l’envier jusqu’à ce qu’il en dérive des barbaries.

De toute évidence,  l’incohérence s’associe à un manque d’humanisme manifeste. Il en faut de peu pour que les valeurs morales fondant la base d’une société -la nôtre comprise- soient rayées. 

Qui plus est, loin de faire le constat d’une étincelle d’amélioration, la noirceur s’amplifie. 

                  Gravissime! 

Soutenue par différents courants d’idées, la thèse relative à la façon dont chaque humain voit, interprète et agit est compréhensible et, c’est ce qui, en tout état de cause, gratifie des touches humainement soyeuses. 

Les préoccupations personnelles sont de taille!

Toutefois, ne pas se préoccuper de notre société, de notre monde pour assurer sa survie au bénéfice de ceux qui viennent après nous, entraînera indéniablement sa chute et l’impitoyable encre de l’histoire ne nous en absoudra point.

Cependant, à l’horizon, il y a encore de magnifiques tableaux pouvant être esquissés au vu et au su de tous dont la magie du pinceau est assujettie à une vision pure, à la grandeur d’âme, l’intégrité et l’humanité. 

Soyons de ces artistes qui doivent peindre lesdits tableaux afin d’orner, si faire se peut, nos laideurs.

Grégory Max MICHEL.