Dans une note rendue publique, en date du 19 février 2020, la Fondation Je Klere (FJKL) dénonce l’intolérance d’un groupe de policiers qui refusent d’entendre des idées contraires à leur opinion et ont saccagé le cabinet d’avocats de son Président, Me Samuel Madistin, dans la même soirée du 19 février.
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Jeudi 20 Février 2020
«Le Président a eu la vie sauve en se réfugiant dans les parages de son cabinet à l’arrivée de ces hommes armés. Mais les véhicules des clients et une génératrice sont passés en flamme et les locaux du cabinet vandalisé» a écrit la FJKL.
«Des policiers intolérants, partisans de la pensée unique, sans respect pour les sacrifices consentis par le peuple haïtien pour le droit à la liberté d’expression ont décidé de contester par les armes la position de la FJKL à travers son président» a précisé la note.
Dans une interview accordée à un media, Me Samuel Madistin, a préconisé une réflexion autour des revendications des policiers qui exigent le droit d’avoir un syndicat pour mieux porter et défendre les intérêts des agents auprès de la hiérarchie de l’institution policière.
Par ailleurs, il a ouvertement déclaré que la démarche de ces agents est illégale. «Je demande aux policiers d’arrêter ce mouvement illégal» a-t-il dit dans la presse. Une position que les protestataires jugent trop radicale.
Ces comportements nous rappellent les dictatures des Duvalier, a t-il dit.
La FJKL n’entend nullement se laisser intimider par les forces rétrogrades, anti-démocratiques et les partisans du narco-état. Elle croit que le retour aux méthodes et pratiques de la sanglante dictature des Duvalier n’a pas sa place dans une démocratie.