Si je pouvais arrêter la mort.

Je vous ferais un cadeau en or.

 Résidents des villes et du pays en dehors.

Et vous comprendriez que je vous aimerais encore.

Comme c’était le cas de Capois Lamort.

Lui qui s’était abrité dans les forts.

 En vue de nous offrir ce grand trésor.

Tombé aux mains des budgétivores.

Qui pillent notre pays à tort et á raison pour vivre dans leur confort.

 On dirait que vous êtes des hommes forts !

Alors vos compatriotes continuent à vivre dans des bâches et des corridors.

Des oubliés pataugent dans les décharges pour trouver les miettes de croissant d’or.

Arrêtez  vos hypocrisies à l’égard des vivant-mort.

Espèces de poissons tuées dans les ports.

 Je ne pourrais pas regarder périr mes compatriotes sous les yeux des alligators.

Mon cœur pleure la fuite des cerveaux en or.

 Vers les pays où ils pourraient résister encore.

 Certains sont traités en prince et en graduators.

D’autres se font avaler en cours de route par des chacals et des alligators.

Auteur : Quetony SAINT-VIL