La coordonnatrice générale du syndicat de la Police nationale d’Haïti, SPNH-17, Yanique Joseph, est frappée d’interdiction de départ, dans une correspondance, en date du 14 mai 2020, que le parquet près le Tribunal de Première Instance de Port au Prince, a adressée au directeur général de l’immigration et de l’émigration.

Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Mardi 19 Mai 2020

En effet, dans une correspondance adressée au directeur de l’immigration et de l’émigration d’Haïti, Joseph Cianciulli, en date du 14 mai 2020, le substitut du commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Guimel Nicolas, passe des ordres formels au responsable de ce service d’interdire à la coordonnatrice générale du Syndicat de la police nationale d’Haïti (SPNH-17), Yanique Joseph, de quitter le pays par les voies aérienne, maritime et terrestre.

Le substitut du chef de la poursuite, Me Guimel Nicolas, précise que ces mesures d’interdiction de départ concernent « la nommée Yanique Joseph, identifiée au numéro d’immatriculation fiscale: 009-725-254-7».

Toutefois, le représentant du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire, Me Guimel Nicolas, qui a paraphé cette correspondance qui vise à restreindre les libertés de mouvement de la représentante de plus 17 mille agents dans l’institution policière, n’a pas donné les moindres détails sur les infractions commises par cette agente II de la PNH.

Enfin, les observateurs se demandent-ils si les autorités haïtiennes mesurent les conséquences qu’une telle mesure pourrait avoir sur la sécurité du pays et sur l’avenir de cette force armée du pays ? Haïti n’est-elle pas plus proche d’une révolte au sein de la police nationale ?

La rédaction