«Il n’y a pas de débat là-dessus, le président de la République, Jovenel Moïse doit quitter le palais national le 7 fevrier 2021, au plus tard». C’est en tout cas, l’avis du leader du parti politique, Pitit Dessalines.

Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Mardi 02 Juin 2020

Moïse Jean Charles qui intervenait sur les ondes de Radio Télé Zénith, dans la soirée du lundi 1 juin 2020, indique que partir le 7 février 2021, devrait en fait s’agir d’une décision de sagesse pour le chef de l’État.

«Si en décembre dernier, j’avais pris position pour que 2/3 des sénateurs parte le deuxième lundi de janvier 2020, c’est encore ma position, dans le cas du mandat de Jovenel Moïse, à la tête du pays», indique l’ancien sénateur Jean Charles.

L’ex parlementaire évoque le décret électoral de 2015 qui prône l’harmonisation du temps constitutionnel et le temps électoral, à l’occasion d’élections organisées en dehors du temps constitutionnel.

Il relate en outre l’article 134-2 de la Constitution stipulant que les élections présidentielles ont lieu le dernier dimanche de novembre de la cinquième année et se terminent le 7 février suivant la date des élections.

Cependant, les partisans du pouvoir et le chef l’État n’interprètent pas l’article 134-2 de la constitution dans le même sens. Le chef de l’État, Jovenel Moise, a eu un support de taille.  Le mandat du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022 », a déclaré vendredi le secrétaire général de l’OEA. Luis Almagro apporte son plein soutien à Jovenel Moïse et appelle l’opposition politique à aller aux urnes si elles veulent arriver au pouvoir.

Un discours que le secrétaire national de «Pitit Dessalines» ne veut pas entendre. «La loi doit être la boussole de tous, quel que soit son rang», conclut Moïse Jean Charles.

La rédaction