
Les attaques entre les gangs armés puis les bandits à la police haïtienne, ont soulevé la colère du directeur général de la Police nationale d’Haïti (DGPNH), Léon Charles, après l’assassinat d’inspecteur de police par les bandits armés. Il tente de remobiliser ses troupes en vue d’exterminer les fraudeurs de troubles.
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Samedi 19 Juin 2021
Je dis tout simplement aux policiers en ce moment d’affronter les bandits. Les bandits nous ont pris des commissariats, ils attaquent des postes de police. Ils brûlent les corps des policiers. Hier des bandits ont ouvert le feu sur une patrouille de l’unité de Centre d’Intervention de Maintien d’Ordre(CIMO) de la police nationale (PNH).
En effet, ils ont assassiné un policier avec une balle dans le crâne. La Police, nous avons une seule stratégie qui consiste à engager des combats contre les bandits qui ont passé tout leur temps à voler, kidnapper, harceler et à semer le deuil dans la population. PNH, c’est le combat, mettez vos pieds sur terre une fois pour toute, en vue de dire aux bandits que nous ne sommes pas des cabris sans gardiens. Nous avons un maître, nous avons de la force de la loi dans nos mains.
Nous sommes dans le combat, la loi est à nos côtés. Nous avons une mission à accomplir. Sécurisez vous d’abord puis sécuriser la population en retour pour mettre en déroute les bandits. Ils peuvent frapper une, deux fois. Soyons présents dans nos commissariats, restons en état d’alerte.
Mettons ensemble tout ce que nous avons pour renforcer les commissariats, les bandits frappent le centre-ville de port au prince, sur la route de l’aéroport et nous devons répliquer. Nous allons les chercher dans leur terroir. Le commissariat de la Saline est attaqué, nous allons gonfler nos bras pour les affronter sur toute l’étendue du territoire.
Nous avons une seule stratégie c’est de nous battre contre les bandits, les vagabonds. Ils ont choisi de vivre 2 ou 3 années. J’ai l’impression qu’ils sont à leurs dernières heures. Une seule façon de finir avec ce phénomène c’est de mettre nos pieds à terre. Organisez vos patrouilles, épaulez vos armes, demandez de l’aide à la population.
Nous ne sommes pas issus d’une autre planète, les policiers ce sont nos frères, nos amis, nos camarades. Les bandits sont nos ennemis. Ils nous attaquent puis nous ripostons ça peut prendre un peu de temps, mais nous mobilisons jusqu’à que les bandits comprennent que les exactions doivent terminer et elles finiront quand nous exterminerons tous les bandits.
Notons qu’un climat de tension règne au bas de Delmas (Delmas 18 jusqu’à Delmas 2) depuis le jeudi 17 juin avec des détonations d’armes automatiques. Ces quartiers sont contrôlés par Jimmy Chérizier alias Barbecue, le chef du G-9 (fédération des principaux gangs de Port-au-Prince). À cause de ce climat de terreur, plusieurs familles sont contraintes de vider les lieux et de laisser leurs quartiers pour les affrontements sanglants entre les gangs armés pour le contrôle de terroir puis entre les forces de l’ordre pour freiner les exactions des gangs armés.
La rédaction