Dans son dernier rapport intitulé: Celles qui comptent, l’organisation Oxfam a montré à la veille du Forum économique mondial (FEM) de Davos, que les 2 153 milliardaires du monde se partagent plus de richesses que 4,6 milliards de personnes, soit 60 % de la population de la planète.

Montréal: https//.www.lemiroirinfo.ca, 20 janvier 2020
Pendant que ces richissimes sont assis sur ces fortunes colossales, les femmes et les filles dans le monde travaillent 12,5 milliards d’heures chaque jour… sans être payées. 

Les inégalités économiques qui existent entre les riches et les gens pauvres affectent d’abord les femmes et les filles dans le monde. 

Selon Oxfam, les 22 richissimes masculins à travers le monde possèdent plus de fortunes que l’ensemble de la population féminine du continent africain.

Les femmes et leur labeur mal rémunéré soutiennent l’économie mondiale, par contre,“18 % des ministres et 24 % des parlementaires sont des femmes”, souligne le rapport d’Oxfam, alors qu’elles représentent un peu plus de la moitié de la population mondiale.

‘’Il est impossible de combler le fossé entre les riches et les pauvres sans adopter des politiques visant expressément à lutter contre les inégalités, ce que trop peu de gouvernements font‘’, explique Amitabh Behar, directeur général d’Oxfam Inde, présent à Davos pour y représenter la confédération Oxfam.

Préparer les repas, faire le ménage, aller chercher de l’eau potable, soigner les enfants et les aînés : autant de tâches encore largement dévolues aux femmes, autant de piliers économiques sur lesquels s’appuient les nations industrialisées sans que l’apport de ces actrices économiques ne soit reconnu à sa juste valeur.

Dans le même temps, les gouvernements sous-financent des services publics et des infrastructures vitales (principalement dans les pays en développement) qui pourraient contribuer à réduire la charge de travail des femmes et des filles. Des investissements dans l’eau et l’assainissement, l’éducation, l’électricité, les soins aux enfants et les soins de santé permettraient de faire gagner du temps aux femmes et d’améliorer leur qualité de vie.

« Les gouvernements sont à l’origine de la crise des inégalités et il est de leur devoir d’agir de toute urgence pour y mettre fin, rappelle le directeur général d’Oxfam Inde, Amitabh Behar. 

La Rédaction 

Source: oxfam.qc.ca