Plusieurs témoins confirment que Wilfrid Alexis aka « 5 ceinturons»  a été exécuté par l’inspecteur de Police Jacquelin Victor dans la nuit du 26 au 27 juin 2021 aux environs de 00 :45. Ce dernier est affecté au service de la circulation de la municipalité de Cap-Haïtien.

Cap-Haïtien, https://www.lemiroirinfo.ca, Mardi 29 Juin 2021

Le meurtrier a commis son crime en présence de plusieurs témoins dans un bar en plein air appartenant à un propriétaire de borlette à proximité de la place de la Cathédrale.

Se livrait à une consommation excessive d’alcool, Wilfrid Alexis aka « 5 ceinturons » s’en prenait à tout le monde avec des plaisanteries déplacées.  Il a fait une blague qui ne plaisait à l’inspecteur Jacquelin. Et il dit à Wilfrid Alexis aka  « 5 ceinturons « je vais vous donner 7 coups de couteaux ce soir si vous persistiez dans vos conneries ». Une menace que la victime minimisait. Se sentant choqué par l’attitude de la victime, l’inspecteur Jacquelin a sorti son arme et l’a déposée sur la table. En revanche, Wilfrid a répété, « c’est l’arme des gangs ».

En réaction, l’inspecteur Jacquelin Victor a pris son arme puis a tué Wilfrid Alexis aka « 5 ceinturons » en présence de tout le monde. Après son acte, l’un des buveurs lui a dit que la victime est décédée. En ce moment, il s’est levé et a appris la direction du commissariat central de Cap-Haïtien.

Depuis, il s’est mis en cavale. Nos informations relèvent qu’il s’était caché chez le propriétaire du bar et qui, en même temps, propriétaires de plusieurs succursales de borlette dans la ville avant de laisser Haïti à destination d’un pays étranger.

Nos sources confirment après son forfait dans la nuit du 26 au 27 juin, l’inspecteur de Police ne se présentait pas à son poste de travail au bureau du service de la circulation routière de la police nationale d’Haïti à Cap-Haïtien, ou il est affecté.

Âgé d’environ 50 ans, nos sources confirment que l’inspecteur Jacquelin Victor aurait eu des problèmes psychologiques sévères après une attaque armée subie dans l’exercice de sa fonction dans le département du Centre, il y a de cela, plusieurs années.

La presse locale a interrogé le porte-parole de la police nationale d’Haïti dans le Nord, l’inspecteur Harold Jean, au sujet du meurtre de Wilfrid Alexis, surnommé « 5 cinturons », il s’est contenté de dire qu’une enquête est ouverte sans donner de moindres d’indices par rapport au profil du tueur.

La rédaction du journal a tenté de contacter le directeur départemental de la police Nationale d’Haïti du Nord, le commissaire Eddy Techeler Sylvain, mais sans succès.

La rédaction