Pour marquer d’une pierre blanche les 200 ans d’histoire du décès de l’empereur Henri Ier, et souligner son ardeur en tant que Roi bâtisseur, une commission a été instituée en vue de préparer toute  une série d’activités aux bénéfices des communautés de la ville.

Milot, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 14 Octobre 2020 

Ces activités commémoratives visaient entre autres à rehausser l’éclat patriotique que faisait montre Christophe à la cité et la fierté de la liberté payée au prix de nobles sacrifices.

En effet, pour permettre la concrétisation de toutes ces festivités, la commission présidée par l’homme d’affaires et architecte de formation,  Maurice Étienne,  avec des sous-commissions pilotées par les anciens ministres, Emilie Jessy C. Menos et Eddy Lubin,  prévoyait un budget d’à peu près 20 millions de gourdes. Ce dernier a été révisé à 12 millions 125 mille gourdes, soit une baisse de plus de 40 % . Tout est lié  à cause de la crise socioéconomique à la pandémie de Covid-19.

Aussi, grâce à cette enveloppe, la commission avait-elle prevu d’organiser: un Te Deum, des conférences-débats, des visites guidées, des défilés et parades musicales, mobilisant ainsi des écoles et groupes de fanfares de la ville.

 Des pèlerinages, un festival musical et théâtral faisaient aussi partie du menu commémoratif des 200 ans de la mort du Roi.

Dans un souci de  reddition de compte, la commission, a dressé le rapport de son travail, décrivant la façon dont les fonds alloués ont été dépensés. Donc, une copie  est parvenue, au journal lemiroirinfo.ca

«  Sur les 12 125 000 gourdes prévues nous avions pu récolter 250 000 gourdes qui sont déjà dépensés » confirme le président de la commission, Maurice Étienne.

Maurice Étienne,  informe que la commission a une dette  estimée à environ 2,775,000 gourdes, tout en déplorant la promesse non-tenue des institutions étatiques.

L’architecte Maurice, cite notamment, l’Autorité portuaire nationale, la Direction générale des impôts, la Douane, la BRH, les Ministères de l’Intérieur, du Tourisme et de la Culture sans oublier la Présidence et la Primature.

«  Toutes ces institutions ont  claqué la porte au comité organisateur,  pour ne pas mettre la main à la poche », dénonce M. Étienne.

À titre de rappel, Henri Christophe était, tout d’abord président puis devenu empereur sous le nom d’Henri 1er faisant face à un mouvement insurrectionnel commandité par certains de ses généraux, il s’est suicidé dans la nuit du 8 octobre 1820 à l’âge de 53 ans,  en léguant à la postérité des forts et des monuments dont les plus importants sont la Citadelle la Ferrière classée patrimoine mondiale de l’humanité et le Palais Sans Souci.

Auteur :  Mackenz Dorvilus, courriel : mimosed9@gmail.com