Yanick JOSEPH

La présidente du Syndicat de la police Nationale d’Haïti (SPNH), Yanick Joseph, a répondu aux questions des enquêteurs de l’inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH) sur les objectifs de ce syndicat, et a défendu les droits des policiers de se regrouper, ce vendredi 07 février 2020.

«Il était question de saisir mon badge et de me révoquer» a-t-elle déclaré. «Grace à la solidarité de mes frères d’arme et des membres de la population, je suis revenue et la lutte doit continuer pour la «dépolitisation de la PNH, les meilleures conditions de travail, un salaire adéquat et l’assurance de santé» a-t-elle signalé en revenant d’une interrogation à l’IGPNH.

«Les policiers sont des employés civils, car, à chaque infraction commise, ils sont jugés par des tribunaux de Droit Commun. Donc, tout point de vue qui vise à démontrer une quelconque illégalité dans la démarche des policiers pour constituer leur propre syndicat, est apocryphe. Le règlement déterminant le statut particulier de la PNH fait référence au décret du 17 mai 2005 qui donne à tout employé de l’État le droit de se regrouper en syndicat » a déclaré Me Jean Bonal Fatal, l’avocat de Yanick Joseph, a rappelé que l’audition de sa cliente a été une tentative pour casser le mouvement des policiers.

En effet, le Syndicat de la police Nationale d’Haïti (SPNH) a annoncé une marche pour le 17 février prochain en vue d’exiger le Haut État-Major de l’institution policière à prendre en considération leurs différentes revendications.

La rédaction