Des sources concordantes ont confirmé dans les médias de Port au Prince que Jean Fritz Jean Louis, proche du palais national, a été blessé par balles par des gangs armés au Centre-Ville de la Capitale, le 13 novembre 2019. Cependant, les circonstances dans lesquelles, cette attaque a été perpétrée n’ont pas été élucidées.

​Par Quetony SAINT-VIL
Courriel : quetony.saintvil@lemiroirinfo.com
Port au Prince, https://www.lemiroirinfo.com, 24 novembre 2019

Toutefois, les informations circulant sur les réseaux révèlent que l’homme de main du palais National a fauché son destin dans sa mission de pacifier les gangs de certaines zones périphériques de Port au Prince à l’approche de 18 novembre 2019, marquant le 216eme anniversaire de la dernière bataille de Vertieres, qui a libéré les indigènes sous les jougs de l’esclavagisme.

Jean Fritz Jean Louis aurait été victime dans un champ de négociation avec le chef de gangs, Tilapli, lors d’une discussion qui a mal tourné dans le village de Dieu, dans les locaux de CTMO. Ils ont reproché à Jean Fritz Jean d’avoir financé le gang de Kriss-La pour contrecarrer les hommes formant le groupe de Gran Ravin. Quelles sottises que vous répétez ? A-t-il riposté. Le groupe réplique en lui demandant de retirer le mot (Sottises) lors des discussions.

 « Messieurs, vous parlez à un chef» a dit Jean Fritz Jean Louis. Non, répliquent les hommes armés.    « Ici vous êtes dans notre terroir. C’est nous qui dirigeons notre terroir ! Vous avez laissé vos pouvoirs au palais national». La discussion continue. Tilapli a appelé Bougoy pour savoir quelles attitudes adoptées face à l’arrogance de Fritz Jean Louis. Bougoy aurait demandé à ses soldats de donner une leçon à FJL et envoyer un signal clair au palais national et au chef de gangs Kriss-la.

En effet, revenu d’une communication avec Bougoy, le chef de gangs Tilapli aurait provoqué l’émissaire du palais national, Fritz Jean Louis.  Vous êtes chef ? Qu’est-ce que vous avez fait pour des milliers de gens qui croupissent dans la misère dans le quartier ? Il aurait pointé son arme puis Fritz Jean Louis aurait reçu trois projectiles dont un à l’épaule, un au niveau de son hanche et un autre dans son rein.

Par contre, le véhicule blindé mis au service de Fritz Jean Louis aurait été dépouillé de tous les matériels importants et de l’argent destinés à alimenter plus de cinq groupes armés. Selon, les informations confiées à la rédaction @LEMIROIRINFO, aucun impact de balles n’a été remarqué dans le véhicule blindé qui a transporté le blessé au palais national après sa mission manquée.

Ainsi, parmi les émissaires du palais national chargés de négocier avec les gangs armés figurent Ardouin Zéphyrin, Magalie Habitant et Jean Fritz Jean Louis. Ce dernier aurait été refroidi par les hommes armés de Tilapli et de Bougoy à Village de Dieu, le 13 novembre 2019. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital en République voisine, vu l’intention de ce gang armé c’est d’envoyer un signal au palais national et au gang rival de Kriss-La, supporté également par le palais national.

Dans la mesure où le Palais national aurait accepté d’effectuer ces types de négociations avec ces gangs au lieu de les stopper, peut-on espérer le rétablissement de la paix et l’autorité de L’État dans le pays? Par exemple,  la réouverture des classes  qui a été fixée au mois de septembre dernier tarde encore à arriver pour des raisons de sécurité.  Avec une telle attitude du Palais national, demander à un parent d’envoyer son enfant à l’école ne serait-il pas synonyme de lui demander de le livrer aux bandits? Une issue à la crise haïtienne n’est pas encore à l’ordre du jour.