La note du gouvernement en date du jeudi 7 novembre 2019 condamnant et accusant les journalistes de Radio Zénith « d’incitation à la violence » vient de rendre plus complexe le travail de ces derniers, dans un pays où les règlements de comptes et d’exécutions sommaires sont devenues monnaies courantes.
La Radio Zénith est engagée à fonds dans la lutte populaire visant le départ du président Jovenel Moïse. Un président épinglé dans des actes de corruption dans un rapport de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.
L’actuel locataire du palais national Haïtien, Jovenel Moise, est en panne de popularité en raison des multiples promesses électorales non tenues et ce qui a encouragé mêmes les secteurs religieux et médicaux à rejoindre le béton pour exprimer leur rase-bol.
Le pays est plongé depuis plusieurs semaines dans un chaos total où toutes les activités scolaires, commerciales et gouvernementales ont étés paralysées en raison des manifestations répétées à caractère violent pour certaines.
Notons que des bandits armés avaient déjà ouvert le feu sur les locaux abritant ce média et plusieurs journalistes qui y travaillent dont au moins « un a été victime d’agression physique » selon le dernier rapport de la fédération de la presse Haïtienne (FPH).
La rédaction/ LE MIROIRINFO