Le premier Ministre du Canada, Justin Trudeau, a salué la contribution de la communauté haïtienne dans le système sanitaire de son pays. «Les originaires d’Haïti sont impliqués au premier plan dans la chaine de prestation de soins aux citoyens canadiens. Ils s’impliquent à tous les niveaux» a-t-il indiqué dans une vidéo de 53 secondes qui devient virale sur les réseaux sociaux.

Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 04 Mai 2020

En effet, si certains étrangers ont une mauvaise perception des  haïtiens en raison des actes de corruption, d’insécurité et de la  pauvreté qui s’installent dans la première République noire indépendante du monde; cependant, le premier mandataire de la Nation Canadienne, Justin Trudeau, psalmodie les prouesses et les valeurs ajoutées des haïtiens dans le système sanitaire de son pays.

Justin Trudeau

 «Bonjour tout le monde. Sak pase? Comment allez-vous ? En ce moment même, partout au Québec, les travailleurs de la santé d’origine haïtienne travaillent jour et nuit pour lutter contre cette pandémie, la covid-19. «Ces travailleurs sont des médecins, des infirmières et des préposées et bien plus encore». Alors, j’aimerais prendre un instant, pour les dire merci au nom de tous les canadiens qui sont tellement reconnaissants.  À chaque jour, ils s’exposent à des risques pour assurer notre santé et notre sécurité. Ils représentent vraiment, ce qui est de mieux au pays. Permettez-moi de m’adresser directement à ces travailleurs. Je sais que vous faites de très longues journées de travail. Mais, sachez qu’on est là pour vous. On travaille fort pour vous protéger comme vous le faites pour nous. Merci encore pour tout ce que vous faites. Avè nou m’ap mache, Kenbe pa lage. Je suis de votre côté. Tenez ferme sans relâche» a conclu le premier Ministre du Canada, Justin Trudeau, dans  son court message télévisé.

Il y a donc quoi d’en être fiers, en dépit des difficultés auxquelles font face ici en Haïti et des mauvais traitements dont sont victimes les haïtiens, dans certaines contrées du monde.

La rédaction