Haïti, tu es prise, ce jour, sur ton brancard.

On t’a tant de fois, sans motif, meurtri le cœur.

Nuit et jour, mère, tu vois partir les clochards

Nourris par le désespoir, la honte et l’horreur.

En route, ils lancent leur appel aux maquisards.

Une unité est noble pour vaincre la peur.

Redoublons nos forces et défions les pillards !

A l’aube, des violations répugnent plus d’un.

Une indécence arbitraire saute à nos yeux.

Xénophobes ou non, l’instant est opportun.

Bien plein les pochesde gros deniers estminable.

Résolument, mon grand décideur s’improvise,

Ade grands dangers exposés. C’estlamentable.

Voyous tiennent les afficheset le gibier minimise.

Etat de droit, chez nous, est-ceinsupportable ?

Suffit ! Qu’ils constatent leur chute et lâchent prise!

Par Philomé FENELON, Génipailler, (Milot), le 18 janvier 2021