
En fait, dans la matinée du jeudi 13 avril 2023, des bandits ont criblé de six balles, l’avocat Jacques Philomé Pierre dans le quartier de Pont Grand-Bois à Fatima à proximité de cité Lescot à l’entrée Est de la ville du Cap-Haïtien. La victime était non seulement Avocat mais aussi professeur et ancien arbitre de football. Puis trois autres individus ont été tués dont deux par balles et l’autre a été lynché par des membres de la population.
Cap-Haïtien, https://www.lemiroirinfo.ca, Dimanche 16 Avril 2023
Les faits les plus marquants sont les actes d’insécurité ayant coûté la vie à pas moins de quatre (4) personnes dont l’avocat bien connu Me Jacques Pierre Philomé.
Le samedi 15 avril dans la matinée, deux individus du nom de Paul Julio et Augustin Luxon chercheraient à commettre des actes de braquage sur des cambistes menant leurs activités à Carrefour Village Historique communément appelé Zo Vincent sur la route nationale numéro 1.
La population les a lapidés. Le premier a été tué et le second sévèrement battu, le corps ensanglanté a été arrêté par la police qui l’a ainsi sauvé de justesse. Des témoins ont rapporté que le nommé Julio Paul aurait eu en sa possession un révolver de 9 millimètres.
Dans la soirée du samedi 15 avril, aux environs de 7h, deux jeunes garçons ont été tués par balles à la Rue zéro K. L’un d’entre eux était responsable de nettoyage du marché informel de toute la zone allant de Cité Lescot à la Rue 2 J. Il taxait aussi souvent les marchands qui, quelquefois, élèvent la voix.
En fait, au cours de cette semaine où le sang a coulé à flots dans la cité Christophienne, les citoyens sont visiblement angoissés. À preuve, contrairement aux autres jours où ils ont l’habitude de trainer très tard dans les rues, depuis jeudi passé ils ne se sont pas trop remarqués surtout à proximité ou dans les endroits où les crimes ont été commis cette semaine.
La deuxième ville d’Haïti, Cap-Haïtien a connu une semaine très mouvementée; en passant par des actes d’insécurité suivis d’une marche des médecins résidents de l’Hôpital Universitaire Justinien dans les rues pour exiger la démission ou la révocation du staff administratif de l’HUJ qu’ils qualifient d’incompétents; les chauffeurs des trois-roues ont aussi protesté contre la décision des autorités municipales leur interdisant l’accès au centre-ville.
La rédaction