
À travers une note publiée le mardi 3 Août 2021 par la commission du bureau de Médiateur, la Colombie dénonce les mauvais traitements infligés aux présumés mercenaires colombiens incarcérés au pénitencier national suite à leurs interprétations dans le cadre de l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
Bogota, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 04 Aout 2021
La commission du bureau de Médiateur de la Colombie dénonce le fait que les Colombiens ne sont pas autorisés à prendre contact avec leurs avocats, et n’ont jusqu’ici entendus par les autorités judiciaires.
Certes, « ils ont été interrogés à maintes reprises par le FBI et la police locale, mais ils n’ont pas toujours pas eu le support technique de leurs avocats » selon les précisions de la commission.
La commission dénonce le fait que ces (18) anciens militaires colombiens n’on même pas accès à la lumière du soleil et dorment à même le sol et reçoivent deux repas par jour et 20 litres d’eau pour les 18 Colombiens et deux Haïtiens, elle demande aussi une assistance médicale permanente : « certains détenus présentent de la fatigue, une perte de poids, des poignets rougis et des égratignures dues au frottement avec le métal des menottes, qui les maintiennent toute la journée ». a-t-elle ajouté.
« Cette prison est un endroit où la lumière du soleil n’entre pas. Depuis qu’ils ont été capturés, ils sont menottés 24 heures sur 24, certains individuellement et d’autres par paires », a déclaré le responsable de la commission Carlos Camargo.
La commission exige le respect des droits fondamentaux et principalement une procédure régulière et le droit à la défense des détenus colombiens.
La rédaction