
Avocat, à côté de la magistrature,
Vous avez le privilège de conseiller
Ou d’accomplir de vrais actes de procédure.
Cas dits, assistants des plaideurs, vous êtes liés.
Au-delà de l’attente, vous prestez à coup sûr,
Toujours par vos mots et vos écrits travaillés.
La profession d’avocat, crut-on, de tout temps,
A été, du point de vue social, la plus noble.
Naturellement, un avocat collabore,
Œuvre sans aucun lien de subordination.
Bienheureux tous ceux qui ont des dons de ténors !
La science du droit bannit l’improvisation.
En effet, l’avocat doit peiner à prix fort,
Sans fausse conception, il pense formation,
S’adonne constamment au travail, a encor
Et toujours à répondre à chaque question.
Doté d’une bonne culture juridique
Et générale, il grandit et apprend mieux.
Le succès est certain. On peut régler des cas,
A condition que l’on maîtrise les principes.
Prêtre et juriste actif, Yves de Kermartin,
Renommée acquise, fut un homme modèle.
Official, il rendit justice aux orphelins,
Faibles qui choisissent ce grand défenseur fidèle
Et vertueux, malgré l’horreur et les grands malins.
Serment, éthique, déontologie, avec zèle,
Saint-Yves refusa toujours les pots de vins.
Il est l’exemple d’un souvenir solennel.
Ô ! Que d’embrassades ! En dépit des chagrins,
Nous t’honorons Patron, pour ton don éternel.
Chacun doit avoir l’expérience de son métier.
Par Philomé FENELON
Génipailler, (Milot), le 4 février 2021