Le projet « Lightspeed » de Télésat prévoit le lancement d’une constellation de 298 satellites en orbite basse au coût de 6,5 milliards $. Le gouvernement de Francois Legault promet d’investir 450 millions de dollars dans le cadre de ce projet.

Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Samedi 20 Février 2021

Ce projet vise la création de 600 emplois à près de 100 000 $ chacun : voilà ce qui a convaincu le gouvernement Legault d’investir pas moins de 450 millions $ de fonds publics dans une constellation de satellites qui veut damer le pion à des projets semblables d’Amazon et d’Elon Musk.

« Ce seront les satellites les plus avancés du monde et dans environ trois ans, nous en produirons pratiquement un par jour au Québec. C’est vraiment incroyable », s’est emballé hier le grand patron de Télésat, Dan Goldberg.

Selon lui, la constellation en orbite basse Lightspeed, qui doit coûter la bagatelle de 6,5 milliards $, est « le projet le plus ambitieux » jamais mené par l’ancienne société d’État fédérale fondée en 1969.

Des travailleurs de MDA à Sainte-Anne-de-Bellevue où l’on produira les antennes actives des satellites et où l’on effectuera l’assemblage final des engins.

Investissements de 1,8 G$

En incluant les salaires, c’est 1,8 milliard $ que Télésat entend investir au Québec au cours des prochaines années pour la constellation Lightspeed.

Le projet est l’un « des plus structurants au niveau économique depuis le début de notre mandat, a soutenu en point de presse le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon. Il y a peu de projets de cette trempe qui nous permettent de nous positionner dans un domaine extrêmement prometteur. »

Le premier ministre François Legault a rappelé l’importance de la diversification alors que l’industrie aéronautique est durement frappée par la pandémie. Quelque 5000 travailleurs québécois ont perdu leur emploi au cours des derniers mois.

« C’est un timing parfait pour aller dans un secteur qui est vraiment d’avenir, celui des satellites », a-t-il affirmé. Le gouvernement rêve déjà d’autres projets qui contribueraient à créer au Québec « un écosystème spatial de classe mondiale ».

La rédaction