Un bébé abandonné dans les toilettes d’un aéroport, les passagères du vol (Qatar Airways) ont été retenues pour un test gynécologique, dimanche 25 octobre 2020.
Doha, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 26 Octobre 2020
À cause de la COVID-19, les aéroports sont quasiment déserts et sont ouverts exclusivement aux passagers munis des documents de voyage. C’est ainsi que dans l’une des toilettes de l’aéroport de Doha dans la capitale du Qatar, on retrouve un bébé abandonné, ce dimanche 25 novembre 2020.
Pour tenter d’identifier la mère du nouveau-né prématuré, la compagnie aérienne Qatar Airways qui assure la liaison Qatar/Sydney a débarque toutes les passagères pour les faire passer des tests gynécologiques et corporels poussés.
Ces femmes débarquent de leur avion (Qatar Airways pour Sydney), et conduites dans des ambulances depuis le tarmac où elles subissent des examens gynécologiques non consentis pour savoir si elles avaient accouché récemment.
Les fonctionnaires forçaient les femmes à subir des examens corporels essentiellement des tests forcés de Papanicolaou (des frottis, ndlr) précise dimanche à l’AFP une source à Doha qui informe qu’une enquête interne est en cours sur l’incident.
Les autorités Qatariennes ont alors forcé les femmes à enlever leurs vêtements, culottes y compris pour être évaluées. Par ailleurs, elles nient avoir été informées de la naissance du nouveau-né, qui aurait généré cette « chasse à la femme ».
En raison de l’incident, l’un des vols, le QR908 de Qatar Airways à destination de Sydney a eu quatre heures de retard, selon le site de surveillance Flight Radar 24.
Le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a indiqué avoir « fait officiellement part aux autorités » du Qatar de ses « graves inquiétudes concernant l’incident ».
Il a ajouté avoir « reçu l’assurance que des informations détaillées et transparentes sur l’événement seront bientôt fournies » par le Qatar.
La rédaction