La ministre des Affaires Sociales et du Travail(MAST) avoue ses préoccupations par rapport à la situation chaotique qui règne à l’entrée Sud de la Capitale haïtienne depuis tantôt de deux semaines. Où des gangs armés ne cessent de Semer la violence, ce qui a forcé des citoyens à fuir leurs maisons. « des milliers de familles fuient la violence » a répété Marie Ghislaine Mompremier.
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 18 Juin 2021
« les autorités gouvernementales négocient avec les municipalités de Carrefour et de Delmas afin de trouver une modalité d’accueil pour les familles qui désertent leurs lieux résidentiels afin de trouver un refuge à ailleurs » a expliqué la ministre des affaires sociales et du travail ainsi qui fait également office de la ministre à la condition féminine et aux droits des femmes, joint au téléphone par la rédaction de Miroir Info.
Selon madame Mompremier, « des organisations locales et internationales comme le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance( Unicef) ainsi que l’Organisation Internationale de Migration (OIM) ont reçu des kits alimentaires et hygiéniques afin de voler au secours des familles déplacées » .
En ce qui a trait à la sécurité générale du pays, la ministre des affaires Sociales et du Travail a fait savoir « qu’il revient au ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP) et de la Police Nationale d’Haïti ( PNH) de rétablir l’ordre afin de permettre aux citoyens de circuler en toute quiétude » a-t-elle laissé entendre.
D’après elle, l’histoire des gangs en Haïti n’a pas commencé avec l’administration de Jovenel Moïse « les gangs armés ont pris naissance après 1986 » a dit la ministre Mompremier pour tenter de défendre le leadership de l’équipe au pouvoir.
Toutefois, elle a reconnu que la prolifération des gangs armés va de mal en pire. Malgré tout, Marie Ghislaine Mompremier, rassure que les autorités en place vont tout faire pour organiser le référendum constitutionnel et les élections à la fin de l’année.
En effet,pour la juriste il y a une dualité entre la constitution amendée de 2011 et celle de 1987. « Une nouvelle constitution est le seul moyen qui permettrait de régler des conflits politiques et sociaux des haïtiens » a t-elle défendu.
Rappelons que, plusieurs secteurs politiques et de la société civile haïtienne estiment que le moment n’est pas propice pour organiser un référendum qu’ils jugent illégal et en contradiction avec la loi mère qui définit le mécanisme à mettre en place pour la modifier.
L’équipe de Jovenel Moise se défend en disant qu’elle voudrait doter le pays d’une nouvelle constitution inclusive.
La rédaction