L’ancien président bolivien Evo Morales s’est vu interdire ce jeudi 20 février 2020 de se présenter au Sénat par l’instance électorale suprême de son pays. Pour le tribunal suprême électoral, Evo Morales n’a pas de résidence permanente en Bolivie. 

Cette décision vient compromettre sa chance de retourner immédiatement sur la scène politique après sa démission en novembre 2019 de la présidence.

La décision du tribunal électoral « est un coup dur contre la démocratie. Les membres de ce tribunal savent que je remplis les conditions pour être candidat. L’objectif final est l’élimination du MAS« , a réagi M. Morales sur Twitter en évoquant son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS).

En revanche, son principal rival, l’ex-président Carlos Mesa (centre) a salué la décision du tribunal qui a « correctement appliqué la loi et la Constitution ». ‘’Evo Morales doit comprendre qu’il ne peut plus utiliser la loi selon ses intérêts« , a-t-il ajouté.

La Rédaction