Des milliers de gensqui arrivent à se faufiler pour échapper au contrôle des gouvernements fédéral et provincial au Canada auraient refusé de se faire vacciner. Selon eux, se faire vacciner est synonyme de décliner leur identité via une pièce d’identité valide émise par les autorités compétentes. Pourtant, ce groupuscule n’a ni identité déclarée, ni de documents valides mais travaille, et vit comme tout le monde dans ce pays considéré comme « el dorado du Nord de l’Amérique ».

Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 26 Mars 2021

Selon des documents non officiel, il serait près d’un million à vivre dans cette « condition infernale », dans ce pays souvent classé en tête de liste comme « l’endroit où il fait bon de vivre » au monde. Ces personnes sont d’origines diverses notamment d’Haïti, représentent un poids lourd qui participent à faire équilibrer la balance économique du Canada selon l’organisme torontois Migrant Workers Alliance for Change.

Des travailleurs sans statut au Canada refuseraient de se faire vacciner contre la COVID-19 car ils craignent d’être dénoncés, arrêtés et envoyés à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour être déportés en raison de leur incapacité de bien s’identifier.

Au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, un grand nombre de ces personnes sans statut travaillent dans des centres de soins de longue durée ou sur des propriétés agricoles.

Il y en avait 500 000 en 2016 en Ontario seulement, selon Migrant Workers Alliance for Change, qui ajoute que leur nombre a probablement augmenté depuis en raison de critères plus sévères imposés aux demandeurs de résidence permanente.

Refuser de se faire vacciner pourrait causer un problème de santé publique pour ceux qui y sont. Car, se faire vacciner contre la COVID-19 permet notamment de soulager le système de santé en réduisant le nombre de cas et évitant les reports d’autres traitements.

La rédaction