
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau annonce la suspension de vols vers les pays caraibéens et le Mexique à partir du 31 janvier jusqu’au 30 avril 2021.
Ottawa, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 29 Janvier 2021
En effet, une quarantaine surveillée, à l’hôtel, au retour de ceux qui voyagent malgré la pandémie. En contrepartie, les voyageurs sont tenus de payer 2000 dollars au gérant de l’hôtel choisi par le gouvernement pour les héberger. Ottawa a aussi annoncé, vendredi, que les vacanciers qui reviennent au pays devront bientôt subir un test de dépistage de la COVID-19 à leur arrivée à l’aéroport.
Cette mesure vise à décourager les voyages non essentiels vers les pays du Sud couramment appelés « destinations-Soleil ». Cette disposition a été saluée par le gouvernement québécois de François Legault, qui réclame un meilleur contrôle des déplacements internationaux non essentiels.
Pour ce faire, Air Canada, WestJet, Sunwing et Air Transat ont accepté de mettre les vols concernés sur la glace. Il sera toutefois toujours possible d’aller dans d’autres endroits comme la Floride.
«Nous nous sommes penchés sur les destinations où la plupart des Canadiens passent leurs vacances», a offert le ministre des Transports, Omar Alghabra, rappelant que le Canada déconseille les voyages non essentiels, toutes destinations confondues.
Réagissant à la série de mesures, la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, s’est dite satisfaite. Elle a néanmoins relevé que certaines questions demeurent en suspens, comme le moment où entreront en vigueur le dépistage obligatoire au retour au pays et la quarantaine surveillée à l’hôtel.
«Il y a de nombreux cas de variants, entre autres au Royaume-Uni, en Afrique [du Sud] et au Brésil qui nous préoccupent beaucoup. C’est sûr qu’on suspend certaines destinations du Sud, mais il y a quand même d’autres vols qui vont continuer de se dérouler», a ajouté Mme Guilbault.
Le premier ministre fédéral avait plus tôt plaidé que son gouvernement s’affaire à bien faire les choses avant d’annoncer des décisions importantes.
«Il y a plusieurs raisons légales, logistiques et pratiques qui font en sorte que des décisions comme celle-ci ne doivent pas être prises à la légère ou sur le coin d’une table», a-t-il dit.
La rédaction