« Des électeurs républicains, encore sonnés par l’insurrection du Capitole de mercredi 06 janvier dernier, estiment que cet épisode honteux de la démocratie américaine n’est que le début de tensions dans un pays en pleine crise » a écrit Fédéric Arnould de radio Canada.

Washington, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 11 Janvier 2021

L’éclatement d’une autre guerre civile sans précédent aux États-Unis d’Amérique laisse planer des doutes raisonnables vu les menaces des groupes pro-Trump et de l’extrême droite du pays. Des groupes armés continuent de lancer des appels pour prendre d’assaut le siège du gouvernement américain le 20 janvier prochain à l’occasion de l’investiture du démocrate Joe Biden à la maison blanche.

Les anciens présidents américains ( Bill Clinton, Georges Bush et Barack Obama » lancent un appel à l’unité après l’insurrection des partisans du président sortant Donald Trump au capitole.

« Je dénonce c ce que j’ai vu le 6 janvier, lorsque des hordes de partisans pro-Trump extrémistes ont pris d’assaut le Capitole » a dit David Egan, l’homme  qui a voté pour Donald Trump en 2016 et en 2020. Il pense que ces événements n’étaient que le début d’une autre guerre civile aux États-Unis.

Non loin de là, Burt Blouser pêche la truite arc-en-ciel dans les eaux tranquilles de Hawksbill Creek. Lui qui a aussi voté pour Trump lors des deux élections, s’est dit secoué par l’insurrection au Capitole. Personne ne devrait faire une chose pareille, dit-il, mais il croit dur comme fer que l’élection a été volée aux dépens de Trump.

Alors que Donald Trump s’enferme dans un mutisme, la solidarité au sein de son parti commence à se fissurer depuis le saccage de mercredi. Certains élus républicains comme Pat Toomey, le sénateur de la Pennsylvanie, demandent la démission du président pour le bien de la nation, afin de pouvoir tourner au plus vite cette page honteuse de l’histoire de la démocratie américaine. Mais ils sont encore très minoritaires au sein du parti.

Le duo Joe Biden/Harris Karmala se trouve dans une situation où il doit conjuguer tous les efforts nécessaires pour recoudre les tissus d’un pays déchiré, divisé, vilipendé sous la gouvernance de Donald Trump. Durant les quatre dernières années de son administration, les États-Unis font plus d’ennemis que nouveaux alliés.

La rédaction