Des milliers de manifestants ont appelé au départ du premier ministre Ariel Henry depuis 5 jours. De Ouanaminthe à marigot, des scènes de violence et de pillage sont rapportées sur les médias sociaux et les routes sont coupées. Des citoyens sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour atteindre un magasin parfois fermé par crainte d’être la proie des protestataires.

Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 16 Septembre 2022

En effet, Des protestations lancées en fin août 2022 par le leader de Pitit Dessalines; les protestataires ont suivi à la lettre les consignes de Moise Jean Charles et d’autres politiciens dans le département de l’Ouest qui viennent grossir les rangs des irritants face à la réticence du pouvoir en place.

 « Des scènes de pillage des magasins, des maisons privées et d’incendie pour d’autres continuent à Port au Prince et dans les villes de provinces comme à Gonaïves, Saint Marc, Ouanaminthe et Port-au Prince, Cap-Haïtien entre autres » a appris la rédaction de lemiroirinfo.ca, ce vendredi 16 septembre 2022.

Le bras droit du premier ministre Ariel Henry, en l’occurrence, Me André Michel, dénonce le pillage de sa maison, celles de l’ancienne sénatrice du Centre, Edmonde Supplice Bauzile, de Majory Michel et les attaques contre la résidence du ministre de la planification, Ricard Pierre, l’un des représentants du secteur démocratique et populaire « SDP ».

Me André Michel pointe du doigt à certains de ses anciens collaborateurs qui militent   dans le camp de l’opposition sans les nommer. Il accuse le gang à Timakak comme principal responsable du groupe pillant sa maison et celles de ses alliés.

Les protestataires exigent sans condition le départ du premier ministre Ariel Henry. Entretemps, les banques et les principales entreprises commerciales restent fermées par crainte d’être attaquées et pillées par les manifestants en colère.

Enfin des ambassades comme le Canada et les États-Unis auraient demandé à leurs ressortissants respectifs de quitter le plutôt possible en craignant le pire dans les prochains jours. Car, les forces de l’ordre deviennent impuissantes devant la colère des manifestants frustrés de la gestion du pays.

Des institutions publique comme la Radiotélévision Nationale et l’Autorité Portuaire Nationale ont été les cibles des protestataires. Un dossier à suivre.

La rédaction