Président Jovenel Moise

À moins de 24 heures après avoir constaté la caducité du parlement, ce 13 janvier 2020, le président de la République, Jovenel Moïse, rassure : il n’y aura pas de persécutions politiques contre ses opposants, comme veulent le faire croire certaines rumeurs.

Port au Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 13 Janvier 2020

Dans une interview exclusive accordée à section créole de la Voix de l’Amérique, le chef de l’État est plutôt clair, «l’heure n’est pas à la discorde» a-t-il dit.

«Haïti traverse l’une des pires périodes de turbulence de son histoire. Tous les indicateurs macroéconomiques sont au rouge. Le niveau de vie socio-économique des haïtiens laisse à désirer» déplore le locataire du palais National.

Pour Jovenel Moïse, tout ce qui compte aujourd’hui, c’est de dégager un plus large consensus possible en vue de mettre enfin le pays sur le rail du développement.

Le numéro un haïtien annonce avoir déjà initié, bien avant ce 13 janvier, date du départ des Députes de la 50e législature et de 2/3 du Sénat, des dialogues entre les différents protagonistes de la crise, en vue de doter le pays d’un gouvernement d’union nationale.

« Ledit gouvernement aura pour mission de plancher, d’une part,  sur les réformes administratives et constitutionnelles. Il facilitera, d’autre part, l’organisation le plus tôt possible, des élections honnêtes, crédibles et démocratiques, afin de combler dans un bref délai ce vide institution observé au niveau du pouvoir legislatif » a-t-il fait valoir.

Entretemps, des leaders de l’opposition, contactés par la rédaction de l’agence en ligne, Lemiroirinfo, ne jurent que par un chambardement total, avec le slogan (Taboularaza) de ce système générateur de cette disparité sociale entre haïtiens, reconnaissent-ils.

Auteur : Louiny FONTAL