
Issu de la 26e promotion de la Police Nationale d’Haïti, Marcelin Robinson était de grade agent 1 (AI) et travaillait à la Brigade d’intervention à Tabarre.
Par Patrick Mackinstoh Jean
LE MIROIR INFO, Montréal, mercredi 18 septembre 2019
Il a été tué de plusieurs cartouches par des individus armés et non identifiés. Son corps a été identifié et retrouvé presqu’à moitié calciné par ses parents dans une morgue privée, ce 17 septembre 2019.
Ce crime qualifié de trop a été perpétré tôt hier matin sur la route nationale #1 à hauteur de Canaan selon ce qu’a précisé le porte-parole adjoint de la PNH, Inspecteur Gary Desrosiers qui, au passage a confirmé que l’arme de service de la victime ainsi que la motocyclette qu’elle conduisait ont été emportées par les malfrats.
En attendant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de sa mort, la police promet à ses parents que les coupables seront recherchés et punis selon la loi. Marcelin Robinson a laissé dans le deuil sa conjointe et un nourrisson de 7 mois.
Interrogé sur le décès de Vladimir Phédé, Gary Desrosiers a ajouté qu’il y a une délégation de l’Inspection générale de la police nationale (IGPNH) qui séjourne actuellement dans la commune de Carrefour afin de s’enquérir sur cet incident où la population a pointé du doigt une patrouille policière.
Revenu de Chili récemment, Vladimir Phédé est présenté par ses proches comme une personne paisible. Il a été tué au moment où il traversait des barricades enflammées pour aller chercher sa fille à l’école. Les policiers lui ont pris pour un des fauteurs de trouble et selon des témoins, il a demandé pitié pour qu’on lui laisse la vie sauve mais ils l’ont quand même abattu comme un vulgaire criminel.
Cette situation a bouleversé la tranquillité du maire de Carrefour, Pierre Jude Edouard jusqu’à exiger des autorités compétentes une enquête sérieuse et urgente pour déterminer les mobiles de cet acte crapuleux, écrit-il sur son compte Twitter.