Dans la partie nord du Colombie, un groupe de migrants, majoritairement des haïtiens, des femmes enceintes et des enfants, est bloqué depuis plusieurs jours dans le village de Necoclí sur la côte caraïbe.

Bogota, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 01 Février 2021

Ils ont fui la misère et l’insécurité qui règnent sous la présidence de Jovenel Moïse en quête d’un mieux-être vers les États-Unis via le Panama et l’Amérique centrale. Mais depuis le début de la pandémie, les frontières terrestres sont toujours fermées.

Selon un décompte de la presse locale, les migrants sont plus d’un millier pourtant, les autorités migratoires évaluent les migrants à 680. Ils viennent d’Haïti ou de Cuba pour la plupart. Mais se trouve aussi parmi eux une vingtaine d’Africains qui arrivent du Burkina Faso, du Sénégal, du Ghana, du Cameroun ou encore de la Somalie. Les migrants dorment sur la plage colombienne de Necoclí, sous des bâches de plastique.

Cette route migratoire existait bien avant la pandémie. Les Africains arrivent en bateau au Brésil et remontent le continent par voie terrestre. Les Haïtiens et les Cubains arrivent par la mer ou en avion pour tenter de traverser toute l’Amérique centrale.

Les migrants doivent traverser le Golfe d’Uraba pour atteindre la frontière avec le Panama. Une route dangereuse. Le 4 janvier dernier, une embarcation clandestine a chaviré et sept migrants sont morts.

La rédaction