Dans un monde ambigu, déconcerté et monstrueux, il m’arrive souvent d’être animé d’un sentiment de lâcher prise et refuser de m’identifier de la mêlée. Partant d’une telle contradiction, j’ai vite compris la nécessité de m’accrocher à ma plume… Et je m’écris!
Je m’écris pour permettre à ma muse de couler sans retenue, apprécier le fait que l’humain soit parfaitement imparfait, mais, peut être, sous l’angle de toute divergence, la lueur pouvait donner un autre décor à la caverne.
Affronter le monde ambiant tel qu’il est, exige un état d’esprit fortissimo, un sens analytique minutieux pour que la vie ne soit pas abrégée par des détracteurs qui, pour déstabiliser ou détruire, utilisent des gens comme miroir réfléchi; tout au moins, pour se justifier, ils font d’eux leur alibi.
Chemin faisant, j’esquive l’idée qu’il existe des anges sur terre. En revanche, la rencontre des personnes dont leur visage projette un sourire narquois et de la traîtrise sera inéluctable. Néanmoins, il vaut mieux voir en soi l’équilibriste fervent puisque d’autres visages traduisent le reflet d’une âme pure et sincère susceptibles à consolider l’abnégation.
À m’adresser, je crois être constitué d’émotions, de pensées farfelues, des qualités et des défauts qui perpétuent mon imperfection.
J’en suis conscient!
Je n’autorise pas toutes les facettes m’obstruant la quête de l’amélioration et de trouver la meilleure version de moi-même.
Je m’écris parce que j’éprouve l’envie de me m’interroger moi-même, de questionner les attributs que je m’accorde comme leitmotiv afin de comprendre que chaque être humain évolue dans une dimension qui lui est propre et l’on ne pourra jamais déceler. Cependant j’ai l’obligation de respecter l’humain en tant que tel sans pourtant légitimer ses mauvais agissements.
Je m’écris pour clarifier les points d’ombres, les non dits, l’incertain et sauvegarder le bien-être qui émane lorsque mes paroles se conforment à mes actions; me rassurer également que je suis redevable envers cette société au sein de laquelle j’évolue. Ainsi, l’injonction m’est donc faite de m’assumer en citoyen responsable et contribuer à la prospérité et non au détriment de ma patrie.
Je m’écris pour analyser les relations entretenues avec mes proches afin d’agir avec acuité et mesure.
Je m’écris pour ressentir la paix intérieure, l’amour de mon cœur, mon respect, ma loyauté, ma reconnaissance et l’altruisme.
Je m’écris pour renforcer l’idée relative à l’influence et la dose d’énergie positives nourries du tréfonds de mon être dont le sens du devoir m’incombe de canaliser et léguer à mon entourage, à chaque jeune de mon pays.
Grégory Max MICHEL.