
Vraiment honte aux apôtres du crime ! Des crimes de toute nature qui attristent suffisamment un pays déjà ligoté par des fils déchus et infâmes.
Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Dimanche 30 Août 2020
En effet, qui ne sait pas que la mort est un passage obligé ? Seulement les malfaiteurs de grand chemin qui sèment aveuglément le deuil partout où ils passent, peut-être. Cependant, malgré le fait que la mort est inévitable, mais personne n’est pas prêt à la recevoir avec joie quand elle frappe à nos portes.
Tout ceci pour dire que même si la mort de Me Monferrier Dorval était naturelle, elle aurait endolori jusqu’aux larmes toute âme dédicacée à honorer ses semblables et surtout à vénérer le savoir. Surtout l’immense savoir que recelait le cerveau de ce flamboyant juriste. Mais cet évangéliste du droit constitutionnel, un éminent intellectuel dont on ne parle pas seulement hier et aujourd’hui, a été violemment anéanti par un sbire au cerveau carbonisé.
Un esprit oxydé par les fumés incandescents et gazeux des substances narcotiques corrosives, véritables amours d’un certain ancien président mentalement langoureux d’un pays qui a pourtant bercé une intelligence aussi ingambe comme celle de cet illustre défenseur des veuves et de l’orphelin, a décidé animalement de séparer l’homme adroit, de droit et d’élocutions augustes de son pays.
Ce maestro de la science juridique a été brutalement descendu de tout son long charnel et scientifique par un missionnaire intellectuellement déliquescent au même titre que ceux qui ont sponsorisé cette besogne boueuse aux fins macabres de désaltération d’une soif gargantuesque aux ramifications siciliennes en plein règne en Haïti.
À 64 ans d’âge, jouissant apparemment d’une santé robuste, et débordant de sciences à la manière d’un fleuve qui se jette dans un océan, particulièrement la science de son domaine qu’est la science juridique, Me Monferrier Dorval, avait encore du temps devant lui pour servir un pays victime d’érosion de toutes sortes ayant amplement besoin de son savoir pontificalement bouillonnant.
Encore ce vendredi matin 29 août, sa voix forte d’une science verticale à travers laquelle coulait une érudition fluviale, ne cessait de chatouiller la curiosité de tout un peuple de paroles habiles sur les ondes de Magik9. Malheureusement quelques heures plus tard, elle allait être cruellement tue. Ceux qui ont la spécialité en criminalité pluridimensionnelle nous mettent sur le chemin de la déshabitude de ses éclairages juridiques éclatants d’un soleil de midi estival. Comme pour nous dire que le banditisme « légal » est la marche à suivre dans cette société haïtienne conduite indûment à une déchéance morale et physique à la hauteur des déchus du pouvoir PHTK, illustré exclusivement de sans pudeur.
En effet, par ce forfait qui a atteint le physique de Me Dorval, la plaie béante de notre société ne fait que s’élargir sans possibilité d’être cicatrisée si le pays en entier ne se met pas debout pour mettre en déroute ce pouvoir sanguinaire. Toutefois, la précaution d’éviter que les lavalassiens et les duvaliéristes aux âmes mal nées reviennent au pouvoir pour définitivement anéantir le pays, n’est pas à prendre à la légère.
Malédictions aux impies par lesquels des fléaux atteignent la nation haïtienne
Maudits soient les fléaux de l’indignité et l’impunité institutionnalisées qui hantent la vie de tout un pays à travers sa population ! En effet, il est une évidence indiscutable que ces calamités soient les caractéristiques fondamentales des bandits institués dans ce pays abandonné de l’honneur et de la dignité sous l’autorité impudique d’une clique d’hommes et de femmes qui sont mentalement impotents et qui n’optent que pour la politique de la terre brûlée.
Nos dirigeants, à la fois excommuniés de Dieu et de la population haïtienne, eux qui ne respirent que par la rapine, ne sont jamais épuisés physiquement et mentalement dans leur lutte acharnée de dévalorisation de la nation dont la révolution antiesclavagiste de 1804 avait priorisé l’humain.
Avec la pègre au pouvoir en Haïti, le pays de Leslie Manigat, d’Antenor Firmin et bien d’autres grands fonctionnaires de l’intelligence n’excelle que dans la mise en place d’une déshumanisation sans histoire d’une population mystifiée et escroquée.
Ô cosmicité interstellaire ! La vilenie et la sous-humanité se coalisent à travers une fédération des organisations de malfaiteurs de type G9 au service d’un pouvoir de canailles pour éteindre une lumière ardente en la personne de ce brillant intellectuel qu’était Me Dorval, dont l’existence utile ne peut se conjuguer qu’au passé. Tout ceci pour ériger Haïti définitivement en un État de narcotrafiquants. Tout ceci pour établir définitivement la mafia comme principale institution au détriment d’une gouvernance saine et fiable, susceptible d’attirer des investissements massifs générateurs d’emplois, et du coup, de sécurité généralisée dans le pays.
Me Dorval, une âme saine, en tout cas suivant les témoignages d’avant et après le forfait odieux dont il est victime, a été brutalement contraint de mettre un terme prématuré à sa brillante profession d’avocat et de professeur de droit par la mise à terre de son corps sain par des âmes déchues et impardonnables de la divinité en dépit de la bonté de l’univers à l’égard des humains inhumains.
Ô créateur compatissant et amoureux de tes créatures, toi qui nous as fait le don gratuit de la vie, aide-nous à nous débarrasser de ces choses étiquetées humaines, n’ayant aucune relation avec la lumière que cette voix pleine de discursivité et d’indépendance incarnait. Viens à notre secours en nous aidant à nous défaire de ces incroyants qui ont réduit au silence éternel une voix qui était porteuse d’un message libérateur. En dehors de ta suprême volonté, cette lumière qui nous éclairait 24/24 contrairement à celle de ce petit bluffeur qui ne rate jamais une occasion de promettre comme un fou ce dont il n’est pas capable de réaliser, n’était pas utile aux malfaiteurs. Conséquemment, lui imposer un silence mortellement violent, c’est ce qui fait les délices de leurs esprits malins.
Quelle indignation qu’un pays gravement alité par la faute de ses pseudos dirigeants se réveille orphelin d’un fils aussi magnanime matériellement et immatériellement comme Me Dorval ! Un pays déjà en situation de dénuement économico-social, entre autre, intellectuel, compte tenu du fait de l’évasion de ses cerveaux vers d’autres rives pourtant, il se permet (pays), de liquider sordidement une valeur qui était d’une sûreté aussi inestimable comme celle de ce professeur chevronné. Définitivement, l’animalité au pouvoir s’empiète de jour en jour sur le vivre ensemble dans la tolérance des contradictions qui devrait être une quintessence civilisationnelle dans tout pays qui abolirait le nom d’un abominable comme Jovenel Moïse de son histoire.
En effet, il suffisait de l’audition de cette voix qui n’est plus qu’un souvenir pour être ultimement éclairé. Pourtant, en lieu et place de faire pétiller cette lumière dans le pays par sa multiplication à travers sa jeunesse, mais des paralytiques mentaux, qui sont sans humanité, ont pris de corps mortellement ce poids lourd de l’esprit qu’était Me Monferrier Dorval.
Mais vraiment, honte à l’indignité et l’impunité mouvantes qui caractérisent le fonctionnement du pouvoir corrompu emmené par un fils bâtard de notre Haïti!
Auteur : Kenol Juste