L’ancien député de la circonscription Quartier Morin -Limonade, également coordonnateur de l’Initiative de Patriotes Marien (IPAM), Hugues Célestin fustige le comportement de la communauté Internationale dans la crise haïtienne dans un entretien accordé à la rédaction du journal lemiroirinfo.ca. « Ce syndicat diplomatique regroupant les ambassades des États-Unis, le Canada et la France au sein de core group doit laisser les haïtiens décider pour leur pays » a-t-il souhaité.
Cap-Haitien, https://www.lemiroirinfo.ca, Mardi 24 janvier 2022
Faisant un survol dans l’implication historique de la communauté Internationale dans la crise haïtienne, l’ancien parlementaire rend responsable cette entité qui ne cesse d’enfoncer le pays dans le chaos en imposant au peuple haïtien des dirigeants incompétents et incapables de gouverner au meilleur des intérêts de ce dernier.
M. Celestin dit croire que la communauté internationale joue un rôle fondamental dans la descente aux enfers d’Haïti il a pris comme exemple le fait que « Le premier Ariel Henry a eu son poste à la suite d’une déclaration sur twitter de la représentante du secrétaire général des Nations-Unies en Haïti, Hélène Lalime ». « Les haïtiens n’ont plus droit de choisir leurs dirigeants mais c’est la communauté internationale qui impose des dirigeants corrompus » a-t-il poursuivi.
En effet, « la communauté internationale doit laisser la chance aux haïtiens de prendre en main leur destin » a demandé Hugues Célestin, qui soutient qu’il est fatigué de voir un syndicat dialogique comme Core Groupe impose ses lois en Haïti.
Réagissant sur la déclaration du Premier ministre en ce qui a trait aux nouveaux dirigeants qui doivent issus des urnes, Hugues Célestin, invite le premier ministre de facto Ariel Henry à se ressaisir afin de se soumettre aux dispositions décidées par les membres de la société civile et des partis politiques. « On ne peut pas parler d’élections dans cette situation alarmante de violence et d’insécurité » a-t-il souligné.
« Le premier ministre copieusement protégé par la police ne peut pas oser parler d’élections. Il devrait plutôt travailler pour trouver une entente entre les différents acteurs de la société pour parvenir à une issue favorable à la crise actuelle » a laissé entendre l’ancien parlementaire tout appuyant le choix de l’économiste Fritz Alfonse Jean comme prochain président provisoire dans le cadre de l’accord de Montana.
Attaché aux idéaux du fondateur de l’indépendance, Jean Jacques Dessalines, l’ancien parlementaire prône l’entente entre tous les acteurs en vue de définir les perspectives à donner au pays qui ne cesse de s’enfoncer dans l’abîme.
La Rédaction