À travers  un communiqué publié  le  lundi 22 novembre 2021,  l’Ordre des Défenseurs des Droits humains (ORDEDH), exige une enquête judiciaire sur le massacre  perpétré dans la nuit du 20 au 21 septembre 2021  à la Ravine Pintade ayant coûté la vie à plus de 13 jeunes et fait  au moins  29 blessés.

Port-au-Prince,  www.lemiroirinfo.ca, Lundi  22 Novembre 2021

 L’ORDEDH dit constater  avec regret que « deux mois après le massacre de la police sur les jeunes artistes à la Ravine Pintade, les autorités au plus haut niveau de l’État n’avaient même pas émis une note pour condamner ce qui s’est passé et exiger une enquête judiciaire approfondie ».

 Selon l’organisme des droits humains, ces comportements montrent clairement que les vies humaines n’ont aucune importance pour les autorités de l’État.

L’ORDEDH se dit étonné de voir que les autorités policières ne se soucient aucunement de la vie des gens,  deux mois après qu’elles ont déclaré avoir ouvert une enquête.

« La famille, les amis et les victimes réclament encore justice. Beaucoup de victimes ne savent toujours pas à quel saint se vouer.  C’est le cas du jeune Jacob Jean qui souffre toujours d’une balle dans la jambe car selon les médecins, il risque de perdre sa jambe s’il se fait opérer en Haïti », souligne l’organisme des droits humains.

L’ORDEDH déclare prendre note que des autorités policières n’ont jamais pris aucune mesure contre les agents de l’institution qui ont  commis des abus à sur  la population.

« Ces agents jouissent de l’impunité qui s’établit dans le pays. Ils n’ont de compte rendre à personne » regretté l’organisme des droits humains.

Dans la même  veine, l’ORDEDH, exhorte les plus hautes autorités policières à diligenter une enquête sérieuse afin d’identifier, rechercher, arrêter et de fixer les responsabilités de tous ceux qui sont impliquée dans ce massacre ».

La Rédaction