Les autorités locales annoncent un nouvel exercice de simulation (SIMEX) qui aura lieu dans la deuxième ville du pays le vendredi 12 mai prochain à partir de 9 heures du matin, lors d’une mêlée de presse, mardi 09 mai 2023, au palais municipal de Cap-Haïtien.
Cap-Haïtien, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 10 Mai 2023
Les objectifs visés par cette activités sont : « continuer de sensibiliser la population sur les risques sismiques, la préparer à mieux réagir en cas d’un éventuel tremblement de terre, créer une culture de prévention; renforcer les capacités d’intervention de toutes les institutions de la chaîne de secours » relèvent les responsables.
De surcroit, «cette activité simulatrice vise à renforcer les capacités d’évacuation des écoles au moment des alertes au tsunami; tester et valider les messages du Centre national d’alerte au tsunami et enfin commémorer les 181 ans du puissant séisme du 7 mai 1842 ayant frappé la Métropole du Nord », précise l’organisation GéoHazards International (GHI) qui coordonne cette activité avec ses partenaires «le bureau des mines, la mairie, la Protection civile et la Délégation du Nord » entre autres.
Environ une dizaine d’établissements scolaires sont conviés à cet exercice surtout ceux qui sont situés sur le boulevard et dans d’autres endroits à haut risque seront évacués, a informé la représentante de GéoHazards international en Haïti le Dr Garmalia Mentor William.
Cette année, trois points de repli seront activés : les Frères de l’Instruction Chrétienne (Kay Frè), Calvaire Sainte Thérèse et le principal terrain de football du Cap, le Parc Saint Victor.
Certes, «un tremblement de terre peut passer à n’importe quel moment mais s’il vous plaît, ne vous paniquez pas le 12 mai, il ne s’agira que d’un entraînement. Il y aura beaucoup de maquillages, beaucoup de personnes qui seront déguisées en blessés graves mais ce sera comme au cinéma », a-t-elle tenté de rassurer et de calmer.
À noter, qu’au moins 5 SIMEX sont déjà réalisés à Cap-Haïtien depuis le séisme du 12 janvier 2010 ayant dévasté une bonne partie de la Capitale haïtienne.
La rédaction