En effet, la reprise des mobilisations pour exiger le départ de Jovenel Moise le 07 février 2021, a été lancée ce vendredi 15 février 2021. Les protestataires dans le pays et de la diaspora exigent le respect des prescrits constitutionnels, qui, disent-ils, fixent la fin du mandat du chef de l’État le 07 février prochain.
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 15 Janvier 2021
Pour ce faire, le coup d’envoi a été donné à Port-au-Prince, les Cayes, Gonaïves, Petit-Goave, Saint-Marc, Cap-Haitien Paris et en Floride où les protestataires ont organisé des manifestations, ce vendredi 15 janvier 2021.
Les revendications des protestataires n’ont pas changé : « le président mal élu Jovenel Moïse doit plier ses valises et remettre la clé du palais national, au plus tard, le 7 février 2021 » ont scandé les manifestants.
« Dans le cas contraire, le pays connaîtra une situation de chaos qui sera orchestré par le régime PHTK au pouvoir depuis 2011 », craignent certains militants.
Entretemps, à Port-au-Prince, la manifestation anti-gouvernementale est suivie des vandalismes. En réaction, les agents de la PNH ont fait usage abusif du gaz lacrymogène pour disperser la foule qui tentait de pénétrer dans les périmètres du Champ de Mars.
Par ailleurs, on rapporte au niveau des médias de la Capitale, l’arrestation d’un militant de l’opposition, du nom de Mackenson. Un journaliste de la Radio RCH-2000 a, quant-à-lui, été molesté par des policiers du commissariat de Port-au-Prince, non loin du Champ de Mars.
D’autres manifestations de la sorte sont prévues tout au long du mois de janvier, jusqu’au 7 février 2021, dans le cas où Jovenel Moïse et son équipe continuent de persister à garder le pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
Enfin, l’opposition politique projette du 20 au 31 janvier 2021, une deuxième phase dans les mobilisations antigouvernementales, pour aboutir au départ de Jovenel Moïse et à la mise en place d’une transition de rupture, à partir du 7 février 2021 en Haïti.
La rédaction