
Depuis son arrestation le 24 décembre dernier, la police a fait le silence total, sur le dossier du présumé trafiquant d’armes, Arby Frantz Larco. Les caméras de la section « allo la police » sont éteintes. Le chat a coupé les langues des portes paroles de la police nationale d’Haïti (PNH). Le public n’a plus droit aux informations concernant les suites données par les autorités haïtiennes a cette affaire.
Port au Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Dimanche 29 décembre 2019
Les politiciens opposants et les proches du pouvoir préfèrent de garder leur mutisme. Car, c’est un fournisseur d’armes, qui pourrait avoir des clients dans tous les secteurs qui utilisent des outils à munitions.
Cependant, l’homme de langue de bois, Pierre Espérance, du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), a révélé que cette arrestation est un coup dur pour le pouvoir en place et ses alliés.
Car, le nommé Frantz Arby Larco a eu des contrats juteux avec le palais National. « Il a obtenu ce contrat au palais sous le gouvernement de Michel Joseph Martelly. À ce moment, Kiko St-Remy, proche de Sophia Martelly était le coordonnateur de sécurité au palais National » a raconté Pierre Espérance. Arby Larco a eu le contrat de nettoyer les armes pour trois unités de sécurité du palais national.
Les armes sont arrivées par pièces dans son atelier. Il les remonte et en effectuant plusieurs modifications. Un arsenal d’armes a été trouvé dans son atelier. Toutefois, l’autorisation signée par l’ancien directeur général de la police nationale d’Haïti (PNH), Godson Orelus, ne lui permettait pas à détenir pas plus que de dix armes à feu dans son atelier de travail. Une injonction que le concerné a ignoré.
Pierre Espérance souligne que ce coup de filet est une enquête de la Direction de la police judiciaire (DCPJ) qui date de plusieurs mois. Les chefs de gangs de plusieurs auraient été alimentés par l’entreprise d’Arby Larco en dehors de ses contrats officiels avec le palais National.
Est-ce que le dossier de Frantz Arby Larco finira de la même manière que celui des 7 mercenaires qui ont été arrêtés par la police nationale puis relâchés par les autorités judiciaires ? Où est ce qu’il va rejoindre le prisonnier politique Arnel Bélisaire comme ses partisans le nomment après qu’il a été écroué au pénitencier national?
Auteur: Quetony SAINT-VIL