Cette journée du 31 janvier marque l’apogée d’un interminable feuilleton qui a débuté le 23 juin 2016, lorsque les Britanniques se sont prononcés à une courte majorité pour un divorce avec l’Union européenne.

Dans les faits, cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir, le Royaume-Uni entrant dans une période de transition durant laquelle il restera soumis aux règles et obligations communautaires et ce, jusqu’à la fin de l’année, le temps de négocier les termes de sa future relation avec les Européens.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson n’a guère donné d’indices sur ce que l’avenir réservera au pays, promettant seulement de rétablir la confiance des ménages et des entreprises. « Nous serons hors de l’UE, libres de tracer notre propre route en tant que nation souveraine », a-t-il dit.

Le retrait du Royaume-Uni de la communauté européenne permettra à l’Union européenne de passer de 28 à 27 Etats membres.

Le Royaume-Uni reste « un partenaire, un pays ami », mais l’UE sera « très lucide et très ferme » dans ses négociations avec Londres, a affirmé le président du Conseil européen, Charles Michel.

« Le message que nous donnons pour cette négociation qui va démarrer afin d’organiser la relation future entre l’Europe et la Grande-Bretagne est très simple : nous souhaitons garder la relation la plus étroite possible dans tous les domaines, mais plus la Grande-Bretagne voudra diverger des standards européens, moins elle aura accès au marché intérieur européen », a-t-il prévenu.