Les personnels couramment appelés «  Anges gardiens » ayant prodigué des soins aux personnes victimes de la covid-19 au Québec durant la première vague de la pandémie vont enfin bénéficier le programme de régularisation de leur statut pour l’obtention de leur résidence permanente.

Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 09 Décembre 2020

Les gouvernements  Fédéral du premier ministre, Justin Trudeau et provincial de François Legault se sont mis d’accord pour régulariser le statut des demandeurs d’asile qui ont contribué à prodiguer des soins de santé durant la pandémie au Québec à partir de ce 14 décembre 2020. https://www.journaldemontreal.com/2020/12/08/les-demandes-dasile-des-anges-gardiens-recues-a-partir-du-14-decembre-1

En parallèle, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a aussi annoncé que les réfugiés qui ont œuvré dans les soins de santé hors du Québec pourront eux aussi faire une demande de résidence à partir du 14 décembre, dans un programme distinct.

Au moins 120 heures de travail

Les personnes admissibles devaient avoir déposé une demande d’asile avant le 13 mars dernier et doivent notamment avoir travaillé au moins 120 heures entre le 13 mars et le 14 août. « Les candidats doivent avoir travaillé directement auprès des patients, notamment en tant qu’infirmier, préposé aux bénéficiaires ou travailleur de soutien à domicile » lit-on dans un article paru dans le journal de Montréal, ce mercredi 09 décembre 2020.

Ils doivent également avoir acquis, au Québec, l’équivalent d’au moins six mois ou 750 heures d’expérience professionnelle à temps plein ou à temps partiel ou à temps plein avant d’obtenir leur résidence permanente.

 «Ce programme permettra de sélectionner ces personnes et de leur octroyer la résidence permanente. Ainsi, elles pourront poursuivre leur apport essentiel en matière de soins de santé et s’intégrer pleinement à la société québécoise», s’est réjoui la ministre québécoise de l’Immigration, Nadine Girault, dans une déclaration écrite.

Le nombre exact de personnes qui pourront se prévaloir de ce programme de sélection spécial demeure un mystère pour le moment.

Source : journal de Montréal