« À partir de minuit, tous les demandeurs d’asile qui traversent de manière irrégulière la frontière terrestre du Canada seront refoulés aux États-Unis, dès ce samedi 25 mars 2023 » a appris la rédaction de miroirinfo.ca.
Ottawa, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 24 Mars 2023
Ce « protocole supplémentaire » n’aurait pas pour objectif de fermer spécifiquement le chemin Roxham, mais plutôt de régler un trou dans l’entente actuelle qui rendait possible toute traversée irrégulière, comme le chemin Roxham.
Une omission faisait en sorte que seuls les points d’entrée officiels étaient pris en compte dans l’Entente sur les tiers pays sûrs. En échange de pouvoir renvoyer aussi les migrants qui passent entre deux postes-frontières, le premier ministre Justin Trudeau se serait engagé auprès des États-Unis à accueillir 15 000 personnes de plus par année. En 2022, le Canada a reçu 92 000 demandes d’asile.
Certaines nouvelles mesures aux frontières inquiètent plusieurs organismes qui viennent en aide aux demandeurs d’asile. Les autorités canadiennes pourraient par exemple retourner au sud de la frontière les personnes qui l’ont traversé de manière irrégulière dans les deux semaines.
Les fins détails de cette nouvelle entente entre les deux pays doivent être annoncés sous peu, alors que le président Joe Biden est en visite officielle au Canada jusqu’à vendredi. Le nouveau protocole devrait par exemple inclure quelques exceptions, comme pour les migrants mineurs non accompagnés ou ceux ayant un membre de leur famille déjà en sol canadien.
L’Agence des services frontaliers serait déjà en train d’installer des affiches aux points d’entrée non-officiels devenus célèbres — comme Roxham, Stanstead ou Emerson, au Manitoba — afin d’avertir que toute personne qui traverse sera désormais renvoyée automatiquement aux États-Unis.
Une nouvelle qui vient réconforter des politiciens canadiens et québécois qui ont voulu la tête du premier ministre du Canada, Justin Trudeau par rapport à cette route de chemin roxham qui permet des milliers de migrants de venir demander asile au Canada.
La rédaction avec le Devoir