Si de loin le cœur se bat

Fragile sous les tempêtes du temps.

Le désarroi s’incline à la faveur de la vie

Pour tout expliquer

Sans arguments, sans difficultés

Une histoire non racontée.

Un conte mal narré, mal adressé.

Seul un espoir d’une joie enchanteresse

Seul le temps et ses vécus

Non loin d’ici

Pas tout à fait,

Apprennent à nous connaitre,

Nous connaitre au tréfonds du cœur.

Cœur de pitié, cœur d’amour infini.

Les arbres volent au vent,

Les feuilles sourissent,

De cet amas de sentiments,

Sentiment sans explications,

Sans rien de contraire,

Contraire à la vie

Contraire au désir.

Une voix profonde à toi s’adresse

Des yeux d’argus sans trêve,

Perçants dans ses souvenirs inoubliables

Te regardent, te contemplent

T’enchérissent à tout jamais.

Le ciel et la terre se remuent

La tempête s’humilie,

La mer outrée nous laisse passer

Les tombes impuissantes sous nos chaleurs d’amours

Se murent,

Ne nous accueillent point.

Mes mains glissent sur tes cheveux blonds,

Tes cheveux cristallisés.

Femme de mon destin

Certaine, très certaine à celle de mes rêves.

Toi qui m’aimes plus que tout

Moi qui t’aime après Dieu,

Ton nom, ma chanson,

Ma prière

Ma bénédiction.

Reçois ces vers

Comme ton accueil au paradis de mon doux cœur.

Auteur : BOLIVARD Delcarme