Le monde célèbre ce 2 février 2020, la journée mondiale des zones humides. Cependant certains pays comme Haïti sont loin de respecter les normes environnementales. La pollution de l’air pur devient une préoccupation inquiétante. Pour preuve, 1 personne sur 10 respire un air pur dans le monde.

Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Dimanche 2 Février 2020

De nouvelles estimations révèlent que la qualité de l’air, à l’échelle mondiale, est très mauvaise. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 9 personnes sur 10 respirent des niveaux élevés de polluants, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de chez eux.

En effet, les bougies, les déodorants, les encens entres autres que nous utilisons font partie de la ‘’pollution intérieure‘’, au même titre que la poussière ou les poils d’animaux. Sept millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution de l’air dans le monde, révèle l’OMS.

Les principales sources de pollution de l’air sont l’énergie utilisée par les ménages (voiture, chauffage, consommation, etc.), l’industrie (de la mode, de l’automobile, etc.), l’agriculture et les transports, et les centrales électriques au charbon. L’industrie du charbon en Chine est, à elle-seule, responsable d’un peu plus de 14 % des émissions de gaz à effet de serre.

Avoir de l’air pur, Haïti est loin d’en avoir

Trouver une ville où la respiration est sans danger devient rarissime. Les régions ne sont pas épargnées puisque les paysans détruisent quotidiennement la faune et la flore, abattent les arbres, détruisent l’habitat et appauvrissent l’environnement. Pourtant, les villes de provinces étaient jadis des références en matière de respiration.

À l’heure actuelle, la mauvaise qualité de l’air laisse beaucoup à désirer. Depuis quelques décennies, on assiste à des pratiques autodestructrices utilisées par les haïtiens.

Barricades de pneus enflammés, eaux stagnantes et puantes, déchets jonchés à même le sol et qui servent de décor, utilisation de matières fécales comme objets de protestation pour badigeonner les écoles, le commerce, les tribunaux et même le Parlement haïtien, codétenteur du pouvoir national.

«Dans cette république du mal, tout se fait très mal: nous mangeons mal, nous respirons mal, nous fonctionnons mal et nous nous sommes dirigés mal» commente l’historien Michel Soukar.

«Le mal nous hante à un point qu’on devient le pays de la caraïbe qui a l’espérance de vie la plus exécrable» a-t-il conclu.  

Auteur: Jean Patrick Mackintosh