
Si les élèves du département du Nord-Est accueillent avec joie l’idée de retourner à l’école pour sauver l’année académique 2019-2020, les professeurs, eux semblent ne pas de cet avis. Ces derniers posent des conditions avant de reprendre le chemin de l’école.
Fort Liberté, https://www.lemiroirinfo.ca, Mercredi 08 Janvier 2020
Les enseignants regroupés autour de plusieurs syndicats du personnel éducatif notamment : REPANE – UNNOH – REFERANS – FEHEE – UNNOEH – APVAT estiment que les conditions dans lesquelles travaillent les enseignants sont misérables. Ils exigent du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle :
*1- La nomination des professeurs.
*2- Le paiement de leurs arriérés.
*3- Un ajustement salarial en fonction du coût de la vie.
*4- Une amélioration de leurs conditions de travail.
Selon ces syndicats, ils ont tenté et usé toutes les méthodes pour faire parvenir leur cri au Ministre Pierre Josué Agénor Cadet et au Sénateur du Nord-Est Wanique Pierre mais sans succès.
En revanche, ils annoncent pour les 7 et 8 janvier 2020, deux journées de grève dans l’objectif de porter les autorités à répondre à leurs revendications.
En cas contraire, ils menacent de déclencher à travers tout le département une mobilisation générale qui aboutira à la fermeture de toutes les écoles, du bureau du district scolaire et de la direction départementale du Nord-Est.
Pour tenter de renverser la vapeur, Ernst Exalus, l’ancien vice-délégué de l’arrondissement de Ouanaminthe demande au ministère de l’éducation nationale à travers sa direction départementale, à la Police et à la justice de jouer leur partition afin de garantir la sécurité des enfants pour qu’ils puissent aller à l’école en toute quiétude.
Chenot ROCENY