Un Montréalais de 56 ans porteur du virus du sida risque maintenant la prison pour avoir transmis son VIH à deux jeunes femmes lors des relations sexuelles non protégées. 

Alfredo José a plaidé coupable quant aux accusations portées contre lui. Les faits qui lui sont reprochés sont palpables reconnaît la cour. Malgré des années de fréquentation, Alfredo José n’a jamais informé ses victimes de sa maladie.

À aucun moment de la durée, Alfredo n’a informé les filles avec lesquelles il a eu des relations sexuelles non protégées qu’il était infecté par le VIH bien que le sujet ait été abordé, regrette la juge lors de la première audience, le 27 février dernier. 

Il a amadoué les victimes [trouvées souvent sur les réseaux sociaux notamment Facebook] et par la suite, elles deviennent follement amoureuses de lui et c’est alors qu’il passe à l’acte. Alfredo se protège seulement lors des premiers coïts et pour les autres fois, ils se sont accouplés parfois à plusieurs reprises par jour sans aucune protection en témoignent les deux victimes.

Lors d’un pareil cas en 2012, la Cour suprême du Canada a exigé qu’une personne doit révéler sa séropositivité avant d’avoir un rapport sexuel s’il existe une ‘’possibilité réaliste’’ qu’elle transmette le VIH.

Il s’agit d’une rare condamnation au Québec pour avoir répandu le sida. Alfredo José qui est loin de tirer d’affaire, est attendu pour une deuxième comparution à la cour le premier juin de cette année.  

La Rédaction