Dans son rapport de 2020, le bureau fédéral de l’investigation américain (FBI) a dévoilé une liste de pays à travers le monde où l’on enregistre plus de plaintes liées au cybercrime. Dans cette longue liste, le FBI a classé 20 pays qui ont déjà recensé plus de plaintes en 2020, malgré la pandémie.

Montréal, https://www.lemiroirinfo.ca, Jeudi 25 Mars 2021

Aux États-uniens, le nombre de plaintes dans ce domaine a atteint un pic progressif pour arriver à 701.790. Dans les autres pays, le Royaume-uni est en tête avec 216.633 victimes suivi du Canada.

2020 aura été une année record en matière de cybercriminalité. Selon un rapport de l’IC3 (Internet Crime Complaint Center), une unité sous l’autorité du FBI, les plaintes aux Etats-Unis ont explosé en quelques années. En 2017, les autorités américaines recensaient 301.580 plaintes. En 2020, c’est presque le double. il y en a eu 791.790. Le coût de ces cyber attaques est passé entre ce deux périodes de 1,5 milliard de dollars à 4,2 milliards.

Les formes d’attaques sont nombreuses. En tête, le phishing (hameçonnage), une technique qui vise à inciter les internautes à révéler leurs données confidentielles, notamment bancaires ou assurances sociales grâce à des courriels maquillés en agences bancaires ou en administrations.

En seconde place, les escroqueries classiques, comme les arnaques aux paiements ou les fausses déclarations de colis non reçus.

Juste après, les ransomwares, une méthode d’extorsion qui consiste à attaquer les systèmes informatiques d’entreprises ou de particuliers, en réclamant une rançon avec la promesse, rarement honorée, de récupérer ses accès.

Il y a aussi la méthode de chantage ou marchandage. Une personne qui se déguise entame une conversation amoureuse, qui se transforme en échange de photos et vidéos indécentes. La personne menace de les publier si on lui paie pas.

En 4e et 5e place, le vol de données personnelles et l’usurpation d’identité.

Les cybercriminels ont utilisé la pandémie pour des escroqueries basées sur des offres médicales ou de faux messages provenant d’administrations et même tordre la main du gouvernement pour soutirer de l’argent. Les victimes visaient des particuliers, mais aussi de nombreuses PME.

Ils ont ciblé des entreprises avec des aides au chômage, des assurances, des aides ou des prêts.

Cette vague de cybercriminalité n’a épargné aucun pays. Le Canada arrive en deuxième position après le Royaume-Uni qui occupe la tête du classement mondial basé sur le nombre de victimes déclarées. Le pays qui englobe plus de victimes sur cette liste noire n’est autre que les États-Unis.

Selon des recherches liées à ces sujets, les personnes victimes qui décident de ne pas porter plainte sont aussi nombreuses que les plaintes déclarées.

La rédaction