Dans son dernier rapport apparu le jeudi 23 janvier 2020, la transparency International, a détaillé l’évolution de l’indice de la corruption dans les pays des Amériques. Haïti reste sur un score de 18/100 tandis que le Canada est passé à 77 sur 100.

Avec un score moyen de 43 pour la quatrième année consécutive, la région Amériques et des Caraïbes ne fait pas de progrès significatifs dans la lutte contre la corruption.

Le pays de Justin Trudeau (Canada) arrive en tête avec un score de 77 sur 100 et en queue du peloton se retrouvent le pays de Nicolas Maduro (Venezuela) avec un score de 16 sur 100 et juste avant le Venezuela, on trouve le pays de Jovenel Moïse (Haïti) avec un score de 18 sur 100.

Selon Transparence Internationale, les dirigeants politiques de ces pays agissent dans leur propre intérêt au détriment des citoyens qu’ils servent. Les points d’orgues restent, le financement des partis politiques et l’intégrité électorale ou achat de votes.

Avec des scores de 22 et 29 respectivement, le Nicaragua et le Mexique sont en des déclins importants de l’IPC depuis 2012. Or, un score de 26, montre que le Guatemala a perdu sept points depuis 2012.

Dans cet ordre d’idée, avec un score de 35 sur 100, le Brésil stagne le plus bas score depuis 2012.

Pour sa part, l’Équateur a bien travaillé et obtient sept points depuis 2016 pour avoir un score de 38 sur l’indice de cette année. La Guyane se hisse vers la perfection avec un score de 40 sur 100.

Avec un score de 69, les États-Unis perdent deux points depuis l’année dernière pour obtenir le score le plus bas sur l’IPC en huit ans. La culture du «pay-to-play» n’est pas tout à fait éliminée et il y a encore du travail à faire affirme Transparence Internationale.

La corruption est également au centre de la récente crise sociale et politique au Chili, qui atteint 67 sur l’IPC de cette année.

Depuis après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, Haïti peine à reprendre son envole. Les élections se succèdent mais les grognes populaires pour dénoncer la corruption dans les caisses de l’État restent intactes. Le pays a également éprouvé des difficultés à faire avancer de vastes réformes de son système politique et judiciaire.

La dilapidation du fonds de PétroCaribé, l’instabilité politique, sociale et économique ont causé du tort à cette république appelée jadis: « Perle antillaise »

Patrick Mackintosh Jean