
« Quand des bandits déclarent la guerre à la police, la police n’a autre choix que de faire la guerre avec eux » a déclaré Jovenel Moise, en conférence de presse au salon diplomatique de Port au Prince, revenu d’un voyage en Turquie, dimanche 20 juin 2021.
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Lundi 21 Juin 2021
Le locataire contesté du palais national a enfin sorti de son silence pour essayer d’éclaircir certains points qui défraient la chronique.
Dans sa prise de parole dimanche, il entend renforcer la PNH et encadrer des milliers de familles déplacées. Jovenel Moise espère aider les commerçants victimes des actes de vandalisme des derniers jours, en ce qui concerne le chaos généralisé qui caractérise Port-au-Prince.
Il importe de souligner que pendant ces dernières semaines que des groupes armés font la pluie et le beau temps dans la capitale haïtienne, des quartiers sont pris en otages par des gangs armés, poussant des milliers de familles à abandonner leurs maisons.
Dans la foulée, le président tente une fois de plus d’accuser un secteur dans le pays qui l’empêche de tenir sa fameuse promesse d’électrifier le pays 24 heures sur 24 ,en laissant entendre que: « les affrontements entre les gangs armés arrivent à cause de l’inauguration du nouveau central électrique qui avait programmé pour le 5 juin dernier ».
En ce qui a trait à la question des importateurs des armes dans le pays , Jovenel Moïse dit qu’il n’a pas encore été officiellement informé des 11 présumées familles impliquées dans l’importation des munitions et des armes à feu en Haïti. Il attend une communication officielle des membres de la Commission nationale de désarmement démantèlement et réinsertion (CNDDR) afin de prendre les mesures qui s’imposent.
En fin, pour tenter de se retirer des lots des dirigeants qui seraient en connivence avec les gangs, M. Moïse a ainsi déclaré : « Nou menm nou pa nan danse kole ak pèsòn ki nan zak ensekirite ak vyolans nan peyi a ».
Rappelons que sous la gouvernance de Jovenel Moise, la société haïtienne assiste impuissamment à la montée exponentielle des actes criminels et de kidnappings puis le regroupement légal des gangs armés en fédérale sous le label : « G-9 en fanmi, mannyen yonn, mannyen tout ».
La rédaction