Trois journalistes haïtiens dont deux natifs du Nord sont lauréats dans la 3ème édition du concours de reportages d’investigation dans le secteur de la Justice organisé par le projet «Justice Sector Strengthening Program» (JSSP) financé par United States Agency for International Development (USAID).
Ce concours a été lancé le 14 aout 2019 après un séminaire de formation sur les investigations judiciaires, sur trois catégories « «Audio, audiovisuel et Écrit».
Port-au-Prince, https://www.lemiroirinfo.ca, Vendredi 14 Février 2020
Cette cérémonie de remise de prix aux trois lauréats : « Donald GERMÉUS, Rose-Lumane SAINT-JEAN et Ruben DUMONT» s’est déroulée en présence du protecteur du citoyen, des représentants de l’USAID en Haïti et d’autres personnalités de la société civile dans un hotel dans les hauteurs de Pétion-Ville, ce vendredi 14 février 2020.
Le prix de la catégorie «Audio» a été remis au journaliste Donald GERMÉUS; le prix «Audiovisuel» a été décroché par la journaliste Rose-Lumane SAINT-JEAN et celui de «l’Écrit» a été remporté par Ruben DUMONT. Les deux premiers sont originaires du Nord et le dernier du département de l’Ouest.
Ce concours a été organisé dans les categories « Audio, audiovisuel et écrit»
Le travail de Donald GERMÉUS a été axé sur «la lenteur de l’appareil judiciaire à Cap-Haïtien qui représente un fardeau pour les mineurs incarcérés». Celui de Rose-Lumane SAINT-JEAN était basé sur «abus sexuel sur mineur dans leurs foyers» et celui de Ruben DUMONT sur «le viol, un crime silencieux».
Les trois lauréats ont reçu chacun un laptop, 4 livres et des matériels audiovisuels pour les permettre d’être plus performants dans le cadre de leur travail quotidien d’investigation dans le secteur judiciaire.
L’objectif de ce concours visait à outiller les participants issus des juridictions de «Cap-Haïtien, Fort-Liberté, Croix-des-Bouquets, Saint-Marc et Port-au-Prince» de connaissances techniques du journalisme d’investigation et de les inciter à produire des reportages dans le secteur de la justice traité en parents pauvres par les travailleurs de la presse haïtienne.
La rédaction