L’ancien président de la chambre des députés et l’homme d’affaires, Cholzer Chancy, a été arreté à Petionville, après son deuxième audition au cabinet d’instruction pour des actes de corruption, lundi 22 janvier 2024 et il est écroué au pénitencier national. Cholzer Chancy est le premier des 40 hauts fonctionnaires visés par des mandats d’amener pour des actes de corruption. Dans cette liste figurent : Joseph Michel Martelly, Jocelerme Privert, Evans Paul, Enex Jean Charles, Claude Joseph, Laurent Salvador Lamothe, Jacques Guy Lafontant, Jouthe Joseph et Jean Henry Céant entre autres.
La cour suprême du Kenya rejette l’idée pour que les forces de police de son pays de prennent la tête de la mission multinationale en Haïti. « Cette démarche de déployer des policiers kenyans dans un pays étranger est illégale et inconstitutionnelle » a tranché le juge de la cour suprême du Kenya, ce vendredi 26 janvier 2024. Le président Kenya songe à faire appel à cette mesure de la cour suprême.
Plusieurs mouvements de protestations ayant à leur tête des agents de la brigade de surveillance des aires protégées (BSAP) ont eu lieu à Ounaminthe et à Hinche pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry. Récemment renvoyé de l’Agence Nationale des Aires protégées, Jeantel Joseph était à la tête d’une poignée de manifestants dans la ville de Hinche. Lui et ses hommes armés promettent de marcher sur Port-au-Prince pour déloger le premier ministre Ariel Henry du pouvoir. Des civils ont également paralysé les activités dans la ville de Saint Marc.
Un juge d’instruction a émis un mandat d’amener contre l’ancien président du sénat haïtien, Youry Latortue pour vandalisme et association de malfaiteurs.
Un ancien prêtre de l’église catholique en cavale, accusé de corruption, qui tentait de s’enfuir vers la république dominicaine a été interpelé à Ouanaminthe.
Un rapport du bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti souligne que les actes d’insécurité ont augmenté en 2023 à plus de 119% et précise que près de 5000 personnes ont été tuées et environ 500 présumés bandits ont été lynchés par les membres de la population civile.
L’ancien député Cholzer Chancy multiplie ses jours au pénitencier national pour corruption
L’ancien Président de la Chambre des Députés Cholzer Chancy a été arrêté lundi 22 janvier 2024 par la Police de Pétion-Ville suite à son 2ème audition par le juge instructeur Al Duniel Dimanche dans le cadre l’enquête en cours sur les détournements de matériels du Centre National des Équipements (CNE) suite à un rapport de l’Unité de Lutte contre la Corruption transmis à la justice. L’ex Député d’Ennery fait partie d’une liste d’une quarantaine d’anciens responsables de l’Etat contre qui le juge instructeur Al Duniel Dimanche a émis des mandats dont les anciens présidents Jocelerme Privert, Joseph Michel Martelly, les anciens premiers ministres Jack Guy Lafontant, Laurent Lamothe, Jean Henry Céant, Evans Paul, Enex Jean Charles, des anciens ministres Wilson Laleau, Daniel Dorsainvil, Marie Carmelle Jean-Marie. Suite à son arrestation lundi, Cholzer Chancy a été conduit mardi au Pénitencier National.
L’ancienne première dame Martine Moïse épinglé dans un scandale de corruption
Dans une décision prise cette semaine, le juge Al Duniel Dimanche a ordonné le gel des comptes bancaires de toutes les personnes inculpées dans le dossier de détournement de matériels du CNE suite à un rapport de l’ULCC. 9 banques ont déjà été signifiées de la décision du magistrat instructeur afin de geler les fonds de Jocelerme Privert, Michel Martelly, Jean Henry Céant, Wilot Joseph, Cholzer Chancy, Jack Lafontant, Laurent Lamothe, Jouthe Joseph, Martine Moïse entre autres. Selon notre contact, Martine Moïse est ajoutée sur la liste pour avoir signé sans titre ni qualité des contrats pour le compte du programme présidentiel « Caravane Changement ».
La cour suprême du Kenya juge illégal le déploiement des policiers kenyans en Haïti
Au grand dam du Président du Kenya, William Ruto, la Haute Cour de ce pays a jugé illégal le déploiement prévu de policiers kenyans en Haïti ce vendredi. Le juge Chacha Mwita a affirmé que le Conseil national de sécurité n’avait pas l’autorité pour déployer des policiers dans un autre pays. A en croire M.Mwita, toute décision d’envoyer des policiers kenyans dans un pays étranger allait à l’encontre de la constitution et la loi du pays, la rendant inconstitutionnelle, illégale et invalide. Les juges de la Cour Suprême sont clairs, le gouvernement de William Ruto n’a pas le pouvoir pour autoriser le déploiement de policiers kenyans à l’étranger. Selon le juge Chacha Mwita, le Gouvernement de M.Ruto ne peut se limiter qu’à déployer des militaires dans un pays étranger et non des policiers. Suite à la décision de la Haute Cour kenyane de s’opposer au déploiement de policiers en Haïti, un haut responsable kenyan a confirmé que le Président Ruto comptait faire appel de cette décision en raison de l’existence d’outils juridiques pour entamer une telle démarche.
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Un conseil de sécurité sur la crise haïtienne
Lors d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur Haïti jeudi 25 janvier 2024, le Représentant kenyan avait réitère la volonté de son pays de diriger la Mission Multinationale. Il a tenu à préciser que le Gouvernement attendait la décision de la Cour Suprême du Kenya ce 26 janvier, tout en soulignant qu’en attendant les préparatifs pour le déploiement de cette force étaient à un stade avancé. La réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) sur la situation en Haïti, tenue ce 25 janvier 2024, a abordé plusieurs questions cruciales. Cette réunion a mis en lumière les défis politiques et de sécurité en cours en Haïti, y compris une augmentation significative de la violence liée aux gangs et des violations des droits de l’homme. De con côté, le Chancelier Haïtien Jean Victor Généus, sans passer par quatre chemins a plaidé en faveur du déploiement urgent de la « MMSS » dans le pays car selon lui : « Chaque jour qui passe est un jour de trop dans l’enfer des gangs armés » selon le Ministre. Face à la situation sécuritaire en Haïti qui n’a cessé de se détériorer, avec une augmentation notable des homicides et des enlèvements il est évident que la violence des gangs est omniprésente. De ce fait le Japon, voulant se rallier à la cause haïtienne a annoncé une contribution de 14 millions de dollars pour la Mission Multinationale alors que la Suisse a préconisé le déploiement dans les meilleurs délais de la Mission. La Suisse soutient le régime des sanctions, appuie le dialogue politique en vue de la tenue des élections dans le pays. Le Représentant des États-Unis d’Amérique a qualifié de catastrophique la situation en Haïti. Il a réaffirmé le plein soutien des Etats-Unis au déploiement de la Mission Multinationale et a invité l’international à appuyer la MMSS tout en prônant une solution politique. Le Représentant de la Chine de son côté a souhaité à ce que le déploiement de la MMSS se fasse en Haïti tout en préconisant à ce que l’international fasse des efforts pour atténuer la crise humanitaire en Haïti.
« Stop à la déportation des haïtiens » exige la Dirigeante de Human Rights Watch
La Dirigeante de Human Rights Watch a demandé jeudi 25 janvier 2024 aux pays voisins d’Haïti de mettre un terme à la déportation forcée des haïtiens .Tirana Hassan a fait ressortir au Conseil de Sécurité des Nations-Unies la gravité de la situation en Haïti avec la violence des gangs armés. Le dernier rapport (décembre 2023) du Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) révèle que 63,238 hommes, femmes et enfants ont été rapatriés (par la Direction Générale de la Migration – DGM), refoulés à la frontière ou retournés « volontairement ».
Près de 5000 morts et 2500 cas de kidnapping en 2023
Suite à un rapport sur la situation en Haïti, daté du 23 janvier 2024, le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres s’est dit « consterné par le niveau stupéfiant de la violence des gangs, qui continue de s’aggraver et qui détruit la vie des haïtiens, en particulier à Port-au-Prince. Les meurtres, les violences sexuelles et les enlèvements commis par les bandes organisées, notamment contre les femmes et les jeunes filles, entre autres crimes, se poursuivent en toute impunité. L’expansion rapide de la violence en bande organisée vers des zones rurales auparavant relativement épargnées, en particulier dans le département de l’Artibonite, est une autre source de vive préoccupation. Les départements de l’Ouest et de l’Artibonite restent en proie à une profonde insécurité caractérisée par des violences aveugles commises par des bandes armées contre les civils et des attaques visant les unités et les infrastructures de la police. Dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, l’influence des bandes s’est étendue à un rythme alarmant à des zones auparavant moins touchées, telles que Carrefour-Feuilles, Solino, Bon-Repos, Mariani et Léogâne. Le nombre d’homicides signalés a augmenté de 119,4 % en 2023 par rapport à 2022, 4 789 morts ont été déplorée dont plus de 2,700 étaient des civils (dont plus 1,300 ont été blessés) les autres des membres des gangs. Soit un ratio de 40,9 homicides pour 100,000 habitants en 2023 contre une ration de 18,1 en 2022. Le nombre de personnes enlevées a également augmenté, passant de 1,359 en 2022 à 2,490 en 2023, soit une augmentation de 83 %. Le rapport mentionne également la poursuite du mouvement d’autodéfense populaire né au printemps 2023, avec plus de 500 personnes lynchées pour avoir été accusées d’être supposément des membres de gangs.
La police nationale perd des membres de son effectif
Selon le dernier rapport de janvier 2024 du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), les effectifs de la police ont continué de diminuer à un rythme alarmant. En 2023, 1,663 agents de la police, dont 152 femmes, ont quitté l’institution. Au cours de la même période, 48 agents ont été tués et 75 blessés. Au 31 décembre, la police nationale comptait 13,196 agents, dont 1588 femmes. Un programme de formation de base accélérée de quatre mois pour la 33e promotion a été lancé le 5 novembre 2023, à l’intention de 796 cadets, dont 116 femmes. De plus, la capacité de la PNH à lancer des opérations de lutte contre les gangs reste limitée. En effet, seulement 21 des 47 véhicules blindés de la PNH étaient opérationnels au 15 novembre 2023. 19 blindés ont été gravement endommagés au cours d’opérations de lutte contre les gangs ou sont tombés en panne et nécessitent des réparations majeures. 7 autres blindés ne sont pas réparables.
Des groupes armés menacent de déloger le gouvernement d’Ariel Henry
La tension est montée d’un cran à Ouanaminthe le mercredi 24 janvier 2024, lorsque des membres de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont gagné les rues, accompagnés de plus d’une centaine de personnes en vue de réclamer la démission du Premier Ministre Ariel Henry et dénoncer la mise à pied, la veille, du principal responsable de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP), Jeantel Joseph, dont dépend la BSAP. En treillis militaires et lourdement armés les membres de la BSAP, parfois menaçants, ont forcé des propriétaires de magasins de la ville à baisser leurs rideaux de fer ; situation qui allait avoir de sérieuses répercussions sur toutes les activités commerciales à Ouanaminthe où les institutions bancaires ainsi que les établissements scolaires n’ont pas pu fonctionner. En milieu de journée, le pire a été évité de justesse lorsque les membres de la BSAP ont tenté d’envahir la douane, mais allaient être repoussés par la Police Nationale d’Haïti. Des échanges de tirs ont même eu lieu entre les deux groupes selon certains témoignages ; néanmoins aucune victime n’a été enregistrée. Les membres de la BSAP allaient finalement battre en retraite suite à l’utilisation de gaz lacrymogène par des agents de l’UDMO visant à les disperser. Jusqu’à ce mercredi soir, Ouanaminthe était sous tension et l’entrée Nord de la ville était toujours sous contrôle des agents de la BSAP bloquant l’accès à la zone frontalière par des camions à fort tonnage. Par ailleurs, des membres de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP), lourdement armés avaient fermé de force le mardi 23 janvier, les portes du complexe administratif de Hinche avant d’intimer l’ordre aux employés de la fonction publique de vider les lieux. Ayant à leur tête Jeantel Joseph et le directeur départemental du Plateau Central, Joseph Jean-Baptiste, les membres du BSAP avaient parcouru plusieurs rues de la ville à travers une manifestation à laquelle ont pris part plusieurs dizaines de personnes, scandant des propos hostiles à l’endroit du Premier Ministre Ariel Henry. Prenant la parole en la circonstance, Joseph Jean Baptiste, exhibant grenades à fragmentation ainsi que des fusils d’assaut, a donné l’assurance qu’ils marcheront sur Port-au-Prince et prendront le pouvoir, si d’ici là le Premier Ariel Henry décide de rester toujours en poste.
La ville soulève et exige le départ du gouvernement en place
La ville de Saint-Marc a connu mardi 23 janvier 2024 dernier une journée de grande turbulence en raison d’un mouvement de protestation pour réclamer le départ du Premier Ministre Ariel Henry. Les écoles, le commerce ainsi que l’administration publique n’ont pratiquement pas fonctionné. Les entrées Nord et Sud de la cité Nissage Saget étaient bloquées avec des barricades faites de carcasses de véhicules, de troncs d’arbres. Au niveau des quartiers de Portail Guêpe et Frécineau, la situation était beaucoup plus tendue avec des barricades de pneus enflammés et des jets de pierres qui arrivaient de toutes les directions.
Le gouvernement révoque Jeantel Joseph et nomme une commission technique
Jeantel Joseph, Directeur Général de l’Agence nationale des aires protégées (ANAP) n’est plus le responsable de l’ANAP. Face à de graves problèmes de dysfonctionnent, le Gouvernement lors du Conseil des Ministre du 22 janvier, a pris un Arrêté révoquant Jeantel Joseph Directeur Général de l’ANAP et créant une Commission technique pour sa restructuration dans un délai d’un mois.
Une fusillade a fait 4 morts et plusieurs blessés à Jérémie
Une fusillade a fait au moins quatre (4) morts et plusieurs blessés ce lundi 22 janvier 2024 à Jérémie dans la localité dénommée (BAC) dans le département de la Grand-anse a appris radio Centre-Ville de Montréal. Par ailleurs, les partisans de l’ancien sénateur élu du département, Guy Philippe, déporté en Haïti après avoir purgé 6 ans de prison pour trafic de drogue et pour le blanchiment des avoirs, pointent du doigt le nouveau délégué départemental de la Grand-anse Palémon Michel fraîchement installé d’avoir comploté cet acte odieux pour la reprise des activités dans la ville de Jérémie .Il faut noter que cette fusillade a eu lieu dans un contexte où la ville de Jérémie fait face à une pénurie de produits de premières nécessités depuis le blocage par les bandits armés du tronçon routier donnant accès aux 4 départements du Grand Sud.
La résidence du doyen du Tribunal de Première Instance de Jérémie vandalisée
Le domicile du juge instructeur Gary Lundi a été vandalisé dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier 2024 à Jérémie. À noter qu’un juge de paix a été appelé pour dresser le procès-verbal du constat légal de la situation. A préciser que Garry Lundi est le seul juge d’instruction pour la juridiction de Jérémie et a aussi occupé la fonction de doyen ai du tribunal de première instance de Jérémie.
Des bandits fouillent les installations de l’université adventiste d’Haïti
Le Collège adventiste d’Haïti et l’Université adventiste d’Haïti sont actuellement fermés. Cette mesure a été annoncée par la mission adventiste d’Haïti à travers un avis. La décision a été prise suite à un incident survenu environ 48 heures plus tôt. Des individus lourdement armés avaient pénétré le campus de l’UNAH à Diquini. Ils ont effectué cette intrusion afin de vérifier si la Police utilise cet espace pour attaquer la base de leur groupe armé, située à Bizoton.
Des bandits armés font fuir des habitants de plusieurs quartiers du département de l’Ouest
Des individus lourdement armés, originaires du quartier de Grand Ravine, ont pris le contrôle de : Laraque (Carrefour), Muller (Port-au-Prince), 1ère Laraque (Carrefour), 2e Laraque (Carrefour), 3e Laraque (Carrefour), rue Alexandre (Carrefour), Roi Lévêque (Carrefour), Michel Oreste (Port-au-Prince) entre autres… De nombreux riverains ont fui leur domicile pour sauver leur vie et les bandits en profitent pour piller chaque maison désertée.
Un présumé bandit tombé sous les balles du commissaire Jean Ernest Muscadin
Dans une opération menée par le Parquet de Miragoane le jeudi 25 janvier 2024 à Fonds-des-Nègres, le nommé Dany ainsi connu a été tué » a précisé le chef du parquet près le Tribunal Première instance de Miragoane Jean Ernest Muscadin qui en a profité de rappeler aux bandits que la juridiction de Miragoane reste et demeure un cimetière pour tous les malfrats qui souhaitent venir s’installer dans sa juridiction.
Les six religieuses enlevées ont été libérées
Les 6 religieuses de la congrégation des Sœurs de Ste Anne et deux personnes qui les accompagnaient ont été libérées mercredi 24 janvier 2024, confirment des responsables de l’Eglise. Des détails sur les conditions dans lesquelles les victimes ont été libérées ne sont pas connus. Dans un premier temps les ravisseurs avaient réclamé 3 millions de dollars en devises américaines en échange de la libération des otages.
Un prêtre catholique en cavale appréhendé à Ouanaminthe pour corruption
L’ancien prêtre catholique Benito Bertucci très recherché par la justice des cayes a été appréhendé par la police de Ouanaminthe le mardi 23 janvier 2024.L’ancien Père était poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation dont escroquerie, vol, d’abus de confiance entre autre. Il faut toutefois rappeler que Benito Bertucci a été arrêté pendant qu’il tentait de se rendre en République dominicaine a précisé le responsable du commissariat de Ouanaminthe le commissaire Ronald Eugène. Pour l’instant Benito Bertucci est gardé à vue au commissariat de Ouanaminthe pour les suites de la procédure.
Jocelerme Privert est préoccupé par les actes d’insécurité
L’ancien Président Jocelerme Privert, a exprimé sa « plus profonde préoccupation face à la détérioration constante de la situation sécuritaire du pays, lundi 21 janvier 2024, soulignant que la population « […] dans différentes régions du pays, ne cesse de vivre dans l’inquiétude et la peur de la terreur des gangs armés qui tuent, violent, volent et enlèvent à longueur de journée dans le silence complice des autorités». Faudrait-il rappeler que l’ancien président Jocelerme Privert figure parmi les 40 hauts publics visés par un mandat d’amener pour des actes de complicité de corruption durant son mandat présidentiel.
L’ancien président du sénat, Youri Latortue visé parmi un mandat d’arrêt
Après avoir refusé l’invitation du juge d’instruction Me Louima Louidor le vendredi 19 janvier dernier, le magistrat a décerné un mandat d’amener à l’encontre de l’ancien Président du Sénat Youry Latortue accusé de complicité d’assassinat, complicité d’incendie du Tribunal de Première Instance de sa ville natale, association de malfaiteurs, faux et usage de faux.
LA RÉDACTION